Diégèse


samedi 18 décembre 2004




2004
ce travail est commencé depuis 1814 jours (2 x 907 jours)
et son auteur est en vie depuis 16267 jours (16267 est un nombre premier)
ce qui représente 11,1514% de la vie de l'auteur

hier

L'atelier du texte
demain










Les Méditations métaphysiques de Descartes

Aussi je ne doute pas que, si vous daignez prendre de cet écrit un si grand soin que premièrement vous le corrigiez - car je n'oublie pas non seulement que je ne suis qu'un homme, mais aussi et surtout que je suis ignorant, et je n'affirme pas qu'il ne renferme aucune erreur -, qu'ensuite, ce qui fait défaut ou n'est pas assez achevé ou exige plus d'explication soit complété, perfectionné, élucidé ou par vous-mêmes ou du moins par moi après que j'en aurai été averti, et qu'enfin, après que les raisons qu'il contient pour prouver qu'il y a un Dieu et que l'esprit est autre que le corps auront été amenées à la transparence à laquelle on peut, j'en suis sûr, les amener, c'est-à-dire au point qu'on doive les tenir pour des démonstrations très exactes, cela, vous vouliez bien le déclarer et le témoigner publiquement, je ne doute pas, dis-je, que, si cela se fait, toutes les erreurs qu'il y a jamais eu sur ces questions ne soient bientôt effacées de l'esprit des hommes.





D'une certaine façon, un commentaire (libre) de Descartes





Après toute cette année passée, avec quelques intermittences au printemps, à ce commentaire sautillant de Descartes, décomplexé, profondément sérieux parce que sans une once de sérieux, je pense à ce non texte accumulé dans ces pages électroniques, à ces élans vers l'amour. Je ne pense pas qu'il y ait autre chose que des fautes d'orthographe à corriger dans le texte que j'ai écrit, car il n'y a rien à corriger dans ce qui se donne à lire comme on donne à entendre un fredonnement sous la douche. Cette petite pratique d'écriture à l'apparence quotidienne est un petit air d'imaginaire matinal que je m'offre et que j'offre. Il n'y a donc rien à témoigner publiquement de tout cela mais il n'y a non plus vraiment rien d'intime à laisser aller les mots, venant des doigts sur le clavier dans une gymnastique matinale et parfois hallucinée. Ainsi, je ne démontre rien. Rien ne s'efface dans l'esprit des hommes à la lecture de ces lignes, je n'apprends rien, je n'enseigne rien, je témoigne.










18 décembre












2003 2002 2001 2000