Diégèse | |||||||||
dimanche 25 janvier 2004 | 2004 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 1486 jours (2 x 743 jours) | et son auteur est en vie depuis 15939 jours (32 x 7 x 11 x 23 jours) | ||||||||
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Les Méditations métaphysiques de Descartes | |||||||||
Mais
que suis-je donc ? Une chose qui pense.
Qu'est-ce que cela ? C'est
bien une chose qui doute, qui connaît, qui affirme, qui nie, qui
veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi et qui sent. Assurément ce n'est pas peu, si l'ensemble de ces modalités m'appartient ; mais pourquoi ne m'appartiendraient-elles pas ? Ne suis-je pas moi-même celui qui maintenant doute de presque tout, qui cependant connais quelque chose, qui affirme que cela seul est vrai, nie tout le reste, désire en savoir davantage, ne veux pas être trompé, imagine même malgré moi beaucoup de choses, en aperçois aussi beaucoup comme si elles venaient des sens ? |
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D'une certaine façon, un commentaire (libre) de Descartes | |||||||||
Et
moi
aujourd'hui je suis une chose qui pense à peine, qui laisse échapper
comme par mégarde un filet ténu de pensée, juste là,
qui descend un peu le long de mon corps qui n'existe pas. Le soleil est sur la ville dehors. Il fait un peu froid. Le moment demeure calme sans apprêt et Descartes porte pour moi toute possibilité d'angoisse existentielle. Je ne sais pas si je suis vraiment mais encore une fois cela m'est un peu égal. Je commence à avoir faim. Je vais aller avaler quelque chose, presque rien, à la mesure de l'absence de sens générale et du peu de désir d'en savoir davantage. Je suis calé. |
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25 janvier |
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