Diégèse


mercredi 7 juillet 2004




2004
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Les Méditations métaphysiques de Descartes

Je n'ai en effet aucune raison de me plaindre que Dieu ne m'ait pas donné une puissance intellectuelle de connaître plus grande, ou une lumière naturelle plus grande qu'il ne l'a fait, parce qu'il est de l'essence d'un entendement fini que bien des choses échappent à son intellection, et de l'essence d'un entendement créé qu'il soit fini ; et il y a lieu de lui rendre grâces, à lui qui ne m'a jamais rien dû, pour ce qu'il m'a prodigué, et non de croire que j'ai été privé par lui ou qu'il m'a dépouillé de ce qu'il ne m'a pas donné.





D'une certaine façon, un commentaire (libre) de Descartes





C'est presqu'une relation amoureuse que, pour la première fois dans Les méditations, Descartes aborde doucement sans se dévoiler, une relation amoureuse avec un Dieu, qui comme l'être aimé ne peut vous avoir dépouillé de ce qu'il ne vous a pas donné. Mais toutes les histoires d'amour qui, comme dans la chanson, finissent mal, consistent bien cependant à reprocher à celui qui part, au séparé, de vous avoir dépouillé de ce qu'il ne vous a pas donné. Je ne suis privé de rien, il ne me manque rien, dit le psaume et le Seigneur est mon berger.










7 juillet













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