Diégèse | |||||||||
samedi 15 mai 2004 | 2004 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 1597 jours (1597 est un nombre premier) | et son auteur est en vie depuis 16050 jours (2 x 3 x 52 x 107 jours) | ||||||||
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Les Méditations métaphysiques de Descartes | |||||||||
Et de celle-ci à son tour on peut demander si elle tient son être de soi-même ou d'une autre chose. Si elle le tient de soi-même, il ressort de ce qui précède qu'elle est précisément Dieu, car, de fait, puisqu'elle a la force d'exister par soi, elle a aussi sans aucun doute la force de posséder en acte toutes les perfections dont elle a en soi l'idée, c'est-à-dire toutes celles que je conçois être en Dieu ; si elle le tient d'une autre chose, de cette autre-là à son tour on demandera de la même façon si elle tient son être de soi-même ou d'une autre chose, jusqu'à ce que finalement on en arrive à une cause ultime, qui sera Dieu. | |||||||||
D'une certaine façon, un commentaire (libre) de Descartes | |||||||||
Dans
la
phrase qui suit celle recopiée ici, Descartes va réfuter de
quelques mots l'idée d'une progression infinie, sans pourtant que
cela soit bien convaincant. Car le Dieu mathématique qu'il construit
doit être pour lui infini et fini, infini dans sa puissance et fini
dans sa substance et dans sa capacité à être cerné
par la pensée mortelle de l'homme. Je vais de nouveau me fâcher avec Descartes l'escamoteur. Je regarde la ville qui pourrait s'endormir d'été, je sens le vent qui ondule derrière moi, derrière mon dos, et je ne sais plus rien de Descartes ni de son Dieu alors même que je pourrais appeler une parabole des Évangiles. |
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15 mai |
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