Diégèse |
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vendredi
21 mai 2004 |
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2004 |
ce
travail
est commencé
depuis 1603 jours
(7 x 229 jours) |
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et
son auteur
est en vie
depuis 16056
jours (23 x 32 x 223 jours) |
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ce
qui représente 9,9838% de la vie de l'auteur |
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deux
cent vingt-neuf semaines d'écriture |
hier
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L'atelier
du
texte
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demain
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Les
Méditations
métaphysiques de Descartes |
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Il
me reste seulement à examiner comment j'ai reçu de Dieu cette
idée. En effet, je
ne l'ai pas puisée des sens, et jamais
elle n'est survenue en moi de manière inattendue, comme font
d'ordinaire
les idées des choses sensibles, quand ces choses se présentent
ou semblent se présenter aux organes externes des sens ; elle
n'a
pas non plus été forgée par moi, car je ne puis absolument
rien en soustraire, rien n'y ajouter ; et par conséquent il reste
qu'elle me soit innée, tout comme aussi m'est
innée l'idée de moi-même. |
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D'une
certaine façon, un commentaire (libre) de Descartes |
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Et
pourtant l'idée de Dieu
peut venir de moi, de moi-même, par la seule
extension à l'infini du peu de qualités que je m'accorde, comme le voyageur peut
imaginer l'infini en regardant le soleil se
coucher
sur l'horizon et, par extrapolation, imaginer, donc créer, un univers
infini. De la même façon l'idée d'éternité
se conçoit à partir de la mort, de son expérience
même, voire de la seule expérience d'une minute terminée.
Alors, rien ne prouve que l'idée de Dieu soit davantage innée
que les idées acquises par les sens. Et si j'ai envie moi de connaître
Dieu par les sens... |
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21 mai
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