Diégèse


jeudi 18 mars 2004




2004
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Les Méditations métaphysiques de Descartes

Et enfin, quand bien même elles procéderaient de choses différentes de moi, il ne s'ensuit pas qu'elles doivent être semblables à ces choses. Au contraire, dans bien des cas, il me semble avoir décelé un écart souvent considérable. Ainsi, par exemple, je trouve en moi deux idées du soleil différentes : l'une puisée des sens, et qui doit au premier chef être recensée parmi celles que j'estime adventices, idée par laquelle il m'apparaît tout petit ; l'autre tirée des raisons de l'astronomie, c'est à dire formée à partir de certaines notions qui me sont innées, ou faite par moi de quelque autre façon, idée par laquelle le soleil est présenté comme plusieurs fois plus grand que la terre.





D'une certaine façon, un commentaire (libre) de Descartes





Le soleil... Mes sens me disent qu'il fait doux, que c'est le printemps, que l'on peut vivre de façon printanière et programmer des promenades de printemps et regarder, par la fenêtre que pousse l'arbre, la progression rapide des bourgeons des arbres, comme le font toutes les classes d'éveil dans les écoles maternelles.
Je voudrais encore découvrir pour la première fois que les arbres ne sont pas morts, qu'ils se redonnent des feuilles, dans la douleur de l'éclosion, dans une poussée immense qui fatigue et épuise, qui pourrait même épuiser le regard de ceux qui les observent.
Je n'aime décidément pas le mot « adventice » et je ne veux plus le lire. Les bourgeons.










18 mars













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