Diégèse |
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jeudi
4 novembre 2004 |
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2004 |
ce
travail
est commencé
depuis 1770
jours (2 x 3 x 5 x 59 jours) |
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et
son auteur
est en vie
depuis 16223
jours (16223 est un nombre premier) |
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ce
qui
représente 10,9104% de la vie de l'auteur |
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hier
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L'atelier
du
texte
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demain |
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Les
Méditations
métaphysiques de Descartes |
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Mais
je vois que dans ces cas et dans beaucoup d'autres j'ai pris l'habitude
de subvertir l'ordre de la nature : car c'est un fait que
de ces
perceptions
des sens, qui n'ont été proprement données par la
nature que pour signifier à l'esprit ce qui est bon ou mauvais pour
le composé dont il est une partie, et qui, dans ces limites, sont
suffisamment claires et distinctes, je me sers comme de règles
certaines
pour discerner
immédiatement ce
qu'est
l'essence
des corps situés hors de nous, sur laquelle pourtant
elles ne signifient rien si ce n'est de manière fort obscure et
confuse. |
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D'une
certaine façon, un commentaire (libre) de Descartes |
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Ce
qui
est curieux, dans
le texte de Descartes, c'est ce « nous »
qui apparaît
et qui n'apparaît jamais,
qui laisse supposer un autre,
« alter »,
un autre que ce lecteur qui n'est jamais placé comme nécessaire.
Quelle est l'essence des corps situés hors de nous ? Quel est ce
« nous » ? L'espèce humaine ? Moi et qui ?
Et
sinon,
je me sers bien de mes sensations de plaisir ou de déplaisir pour
émettre sur ce qui m'entoure, entourage compris, des jugements
définitifs
qui ne signifient rien d'autre que l'incapacité de se taire, que l'incapacité de
retenir et de contenir la pensée comme on le
fait de ses gestes pour ne pas, sans cesse, basculer dans l'indécence.
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4 novembre
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