Diégèse



jeudi 11 novembre 2004

2004
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Les Méditations métaphysiques de Descartes
D'une certaine façon, un commentaire (libre) de Descartes
Malgré tout, même si, eu égard au corps hydropique, ce n'est qu'une dénomination extérieure quand on dit que sa nature est corrompue en ce qu'il a la gorge sèche sans pourtant manquer de boisson, toutefois, eu égard au composé, c'est-à-dire à l'esprit uni à un tel corps, ce n'est pas une pure dénomination mais une véritable erreur de la nature, s'il a soif quand la boisson doit lui nuire.
Je ne comprends pas comment Descartes, eu égard aux raisonnements antérieurs des précédentes méditations parvient à poser, sans vraiment chercher à le démontrer, ce concept d'erreur de la nature. Il résonne bizarrement, comme une insulte de cour de récréation. Si la maladie est une erreur de la nature, nous sommes tout entier des erreurs de la nature et nous nous excluons alors de la création de Dieu. Descartes détruit au détour d'une phrase son propre principe d'existence d'un Dieu parfait.





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