Diégèse
dimanche 10 octobre 2004									2004
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Les Méditations métaphysiques de Descartes
Et bien que peut-être (ou plutôt certainement, comme je le dirai bientôt) j'aie un corps qui m'est fort étroitement conjoint, toute fois, parce que j'ai, d'un côté, une idée claire et distincte de moi-même en tant que je suis seulement une chose pensante et non étendue et, d'un autre côté, une idée distincte de ce corps en tant qu'il est seulement une chose étendue et non pensante, il est certain que je suis réellement distinct de mon corps, et que je peux exister sans lui.
					D'une certaine façon, un commentaire (libre) de Descartes
					Est-ce que je peux exister distinctement de mon corps ? Penser ainsi cette distinction essentielle, n'est-ce pas se faire trop d'honneur, n'est-ce pas, à trop vouloir démontrer que l'on est une créature divine, penser que l'on est Dieu ? La leçon fondamentale de l'incarnation du Christ, c'est ce rappel à l'ordre, ce rappel à l'amour, amour pour l'autre en ce qu'il est esprit et en ce qu'il est chair et dépasser cet amour pour aimer Dieu, Dieu incarné, mort et ressuscité.
10 octobre
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