Diégèse |
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vendredi
29 octobre 2004 |
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2004 |
ce
travail
est commencé
depuis 1764
jours (22 x 32 x 72
jours) |
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et
son auteur est en vie
depuis 16217
jours (16217 est un nombre premier) |
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ce
qui représente 10,8775% de la vie de l'auteur |
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deux-cent
cinquante-deux semaines d'écriture |
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L'atelier
du
texte
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demain
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Les
Méditations
métaphysiques de Descartes |
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Ainsi,
que tout
espace dans
lequel il ne se trouve absolument rien qui excite mes sens soit
vide ;
que dans un corps chaud, par exemple, il y ait quelque chose de tout à
fait semblable à l'idée
de chaleur qui est en moi ; que
dans un corps blanc ou vert, il y ait la même couleur blanche ou
verte que je sens ; dans un corps amer ou doux, la même saveur, et
ainsi du reste ; que les astres, les tours, et tous les autres corps
éloignés
qu'on voudra, aient la
même grandeur et la même figure qu'ils présentent à
mes sens, et autres choses de ce genre. |
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D'une
certaine façon, un commentaire (libre) de Descartes |
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La
sensualité
du texte de Descartes en occulte aujourd'hui la compréhension. Mais,
qu'est-ce que comprendre ? Si je suis tout aussi bien
une chose qui
pense
qu'une chose qui ressent, ce que je ressens du texte de Descartes,
de
la
présence du verbe « exciter », de cette évocation d'un corps
amer ou doux et de la chaleur qui est en moi, a exactement la même
valeur que ce que je comprends du texte, raisonnable,
raisonnant,
raisonneur.
C'est sans doute une des leçons de la psychanalyse que je retiens.
En cela, la seule foi qui peut fonctionner après Freud, c'est le
christianisme, par l'incarnation du verbe. |
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29 octobre
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