Diégèse


lundi 13 septembre 2004




2004
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Les Méditations métaphysiques de Descartes

Et je reconnais sans peine que, si quelque corps existe auquel l'esprit est conjoint de telle sorte qu'il s'applique pour ainsi dire à l'inspecter à son gré, il est possible que ce soit là précisément le moyen par lequel j'imagine des choses corporelles ; si bien que ce mode du penser diffère seulement de la pure intellection en ce que l'esprit, en connaissant intellectuellement, se tourne d'une certaine façon vers soi-même et considère quelqu'une des idées qu'il a en soi, tandis qu'en imaginant il se tourne vers le corps et voit en celui-ci quelque chose de conforme à une idée, objet de son intellection ou de perception sensible.






D'une certaine façon, un commentaire (libre) de Descartes





Mais du rang que prennent en l'être l'intellection et l'imagination, Descartes ne dit rien... Est-ce que j'imagine d'abord ou est-ce que je pense d'abord ? C'est sans doute dans la concomitance et la simultanéité qu'il faut trouver la réponse et rejoindre ainsi tous les philosophes et les prophètes qui ont prêché pour une nature unique de l'être vivant, à la fois sensation et intellection, à la fois chose qui pense et chose, chose posée, parfois prise puis délaissée et l'on sait aussi maintenant que l'intellection ne saura jamais tout du corps et que le corps, en parfaite indépendance, se tourne vers l'intellection pour lui dicter sa loi.










13 septembre













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