Diégèse


mardi 14 septembre 2004




2004
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Les Méditations métaphysiques de Descartes

Je reconnais sans peine, dis-je, que l'imagination peut s'accomplir de cette manière, s'il est vrai qu'il existe un corps ; et parce qu'aucune autre façon de l'expliquer aussi appropriée ne me vient à l'esprit, je conjecture de là, selon toute probabilité, que le corps existe ; mais ce n'est qu'une probabilité et, malgré une investigation complète et soigneuse, je ne vois pourtant pas encore que l'on puisse, de cette idée distincte de la nature corporelle que je trouve en mon imagination, tirer aucun argument qui conclue avec nécessité qu'il existe quelque corps.






D'une certaine façon, un commentaire (libre) de Descartes





Cette dernière méditation sera sans doute celle que je préfère. Je peux y laisser vagabonder ma lecture et presque parfois regarder Descartes et son texte avec tendresse. Car en effet, quel est-ce « je » qui apparaît soudain, dans « dis-je » et quelle est cette investigation complète et soigneuse de son corps, que l'on imagine presque médicale, anatomique, ou bien alors même sensuelle ? Si Descartes ne tire aucun argument qui conclut avec nécessité qu'il existe quelque corps, sa pensée, presque malgré lui, semble le contredire et s'exprimer dans ses propres mots. Descartes nous donne un intertexte.










14 septembre













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