Diégèse |
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mardi
14 septembre 2004 |
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2004 |
ce
travail
est commencé
depuis 1719
jours (32 x 191 jours) |
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et
son auteur est en vie
depuis 16172
jours (22 x 13 x 311 jours) |
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ce
qui représente 10,6295% de la vie de l'auteur |
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hier |
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L'atelier
du
texte
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demain
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Les
Méditations
métaphysiques de Descartes |
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Je
reconnais sans
peine, dis-je,
que l'imagination peut s'accomplir de cette manière, s'il est vrai
qu'il existe un corps ; et parce qu'aucune autre façon de
l'expliquer
aussi appropriée ne me vient à l'esprit, je conjecture de
là, selon toute probabilité, que le corps existe ; mais
ce n'est qu'une probabilité et, malgré une
investigation
complète et soigneuse, je ne vois pourtant pas encore que l'on
puisse,
de cette idée distincte de la nature corporelle que je trouve en
mon imagination, tirer aucun
argument qui conclue avec nécessité qu'il existe quelque
corps.
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D'une
certaine façon, un commentaire (libre) de Descartes
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Cette
dernière méditation sera sans doute celle que je préfère.
Je peux y laisser vagabonder ma lecture et presque parfois regarder
Descartes
et son texte avec tendresse. Car en effet, quel est-ce « je »
qui
apparaît
soudain, dans « dis-je » et quelle est cette investigation
complète
et soigneuse de son corps, que l'on imagine presque médicale,
anatomique,
ou bien alors même sensuelle ? Si Descartes ne tire aucun argument
qui conclut avec nécessité qu'il existe quelque corps, sa
pensée, presque malgré lui, semble le contredire et s'exprimer
dans ses propres mots. Descartes nous donne un intertexte.
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14 septembre
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