Diégèse |
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mercredi
15 septembre 2004 |
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2004 |
ce
travail
est commencé
depuis 1720
jours (23 x 5 x 43 jours) |
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et
son auteur est en vie
depuis 16173
jours (33 x 599 jours) |
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ce
qui représente 10,6350% de la vie de l'auteur |
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hier
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L'atelier
du
texte
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demain
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Les
Méditations
métaphysiques de Descartes |
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Or
j'imagine
d'ordinaire beaucoup d'autres choses en plus de cette nature
corporelle
qui est l'objet de la mathématique pure, comme les
couleurs, les sons, les saveurs, la douleur et choses semblables,
mais
aucune aussi distinctement ; et parce que je les
perçois mieux par
le sens, d'où elles semblent parvenir à l'imagination par
l'intermédiaire de la mémoire, il faut, pour en traiter plus
commodément, traiter aussi par la même occasion du sens, et
voir si, de ce qui est perçu par ce
mode du penser que j'appelle sentiment ou sensation, je puis tirer
quelque argument certain en faveur de l'existence des choses
corporelles.
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D'une
certaine façon, un commentaire (libre) de Descartes
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La
mémoire.
Avec ce seul mot, Descartes livre une notion qu'il n'a pas abordée
encore et qui pourtant, pour les philosophes comme les mathématiciens,
est un objet d'étude et de méditation infini : le temps. Ainsi, c'est donc le
temps qui permettrait de percevoir les couleurs
comme
la douleur. Il
n'y aurait donc pas de couleur ni de douleur
instantanées. Mais
je ne sais s'il y a dans ma mémoire aucune douleur ni aucune
couleur mais bien le souvenir de couleurs et de douleurs, la narration
de couleurs, la narration de douleurs mais non ces sensations
elles-mêmes.
Et je ne vois quant à moi pas de différence entre ces souvenirs-là
et ceux qui me rappellent l'existence de pentagones.
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15 septembre
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