Diégèse


mardi 21 septembre 2004




2004
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Les Méditations métaphysiques de Descartes

J'expérimenterais en effet qu'elles survenaient en moi sans aucun consentement de ma part, au point que je ne pouvais ni sentir aucun objet, même si je le voulais, s'il n'était présent à un organe du sens, ni ne pas le sentir quand il était présent ; et comme les idées perçues par les sens étaient beaucoup plus vives et expresses, et même à leur façon plus distinctes, qu'aucune de celles que je forgeais moi-même en pleine connaissance de cause en méditant, ou que je trouvais imprimées en ma mémoire, il me semblait qu'elles ne pouvaient procéder de moi-même ; elles ne pouvaient donc survenir que du fait de certaines autres choses.






D'une certaine façon, un commentaire (libre) de Descartes





Ainsi, c'est le caractère non volontaire de la sensation qui inquiète Descartes. Et pourtant, la confiance qu'il met dans la volonté de la pensée, jusqu'à démontrer mathématiquement l'existence de Dieu, lui qui dépasse l'idée de démonstration, de volonté même, cette confiance est démesurée si l'on considère la nécessaire humilité dans laquelle notre condition d'homme nous plonge et parfois même nous engloutit. Descartes reconnaît la clarté de ce qui lui parvient des sens, le caractère implacable de la sensation, mais d'autres sages que lui se lanceront sur les pistes de la méditation qui empêche de souffrir, mais Descartes n'est pas mystique.










21 septembre













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