Diégèse | |||||||||
jeudi 9 juin 2005 | 2005 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 1987 jours (1987 est un nombre premier) | et son auteur est en vie depuis 16440 jours (23 x 3 x 5 x 137 jours) | ||||||||
ce qui représente 12,0864% de la vie de l'auteur | |||||||||
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Il
est possible encore d'observer le réel, ce qui se donne comme réel,
dans la rue, dans
les transports, aux terrasses des restaurants. Il est
possible encore d'observer ce réel, sans y superposer son désir,
sa crainte, son analyse, sa volonté de regarder le réel. Une brèche. Du cri au cri, de cris aux cris, un mouvement, une barre de fer brandie, du sang, des cris encore, un revolver, des cris, pleurer, il pleure la mort de son père, la mort crainte de son père. Menotté, il a soif. Verre d'eau. Enlacement d'une femme et d'un homme sur le goudron. Ils roulent sur le goudron, dans les cris. Il n'a rien fait, dit-elle. Mais la peine le rend fou. Cris, sirènes, cris. Hasard d'une scène vécue, de scènes vécues, d'une succession rapide de scènes rapides. |
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9 juin | |||||||||
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