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Puisque ce sont
les vacances, puisque ce sont des vacances, comme ce sont des vacances
et parce que ce sont des vacances, comme ça, pour rien, pour les
vacances, la télévision est allumée le matin, pour
les informations, pour le bruit de la télévision allumée
le matin, et le bruit déborde sur le feuilleton qui suit les
informations
à la télévision le matin.
Déjà,
je ne me souviens plus du titre du feuilleton, de ce feuilleton qui
s'adresse, on ne sait pas très bien à qui, on sait très
bien à qui, et l'on n'ose pas imaginer le cynisme qu'il faut pour
programmer ce feuilleton-là, constitué
de saynètes micro dramatiques, pour qui l'on croit, pour qui
l'on croit savoir, pour qui l'on imagine la destination de ce faux
feuilleton-là.
Et puis, c'est une
lente
distillation d'un univers mondial mono normalisé, dans sa
dramatique,
dans sa tragédie, dans sa romance, dans sa diégèse.
Mais ce sont les
vacances. |