Diégèse | |||||||||
mercredi 16 novembre 2005 | 2005 | ||||||||
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L'École
nationale
d'administration a soixante ans et, comme il se doit, comme d'habitude,
on parlera peu de Jean
Zay qui avait déposé le projet d'école nationale
d'administration au Parlement dès 1937 pour ne retenir que la figure
de Michel Debré.
Mais je me souviendrai moi, par chance, par hasard, parce que je viens de lire les pages qu'il consacre à cet épisode dans ses Souvenirs de solitude, je me souviendrai moi de Jean Zay qui voulait créer cette école pour ouvrir davantage l'accès de la haute fonction publique aux classes populaires. « Cet état
de choses avait pour résultat de rendre vain dans un domaine important
le principe de l'égalité des enfants devant l'instruction
et au seuil des carrières publiques. »
écrit Jean Zay pour déplorer l'absence d'un telle école. Mais pourquoi faut-il toujours que la France se referme, qu'elle s'embrume, qu'elle se resserre, qu'elle ne vive plus soudain que par le souvenir de ce qu'elle pense avoir été, par le souvenir de ce qu'elle aurait pu être. Et tous les blocages, tous les blocages historiques, tous les blocages structurels, tous les blocages de la France, de la France de 1939, les blocages décrits par Jean Zay, tous ces blocages, je les reconnais. Mais le site internet de l'ENA ne fait aucune référence à Jean Zay. |
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16 novembre | |||||||||
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