Diégèse | |||||||||
dimanche 20 novembre 2005 | 2005 | ||||||||
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Ce serait dangereux,
ce serait terrible, ce serait même fasciste, d'inspiration
fasciste,
de reprendre, avant d'entonner des chants guerriers, de resucer le
concept
pétri par Maurras
jusqu'au pire, le concept opératoire de l'Action française,
la rengaine, la pire rengaine de l'extrême droite, l'opposition du
« pays légal » au « pays réel ». Ce serait
terrible, évidemment
terrible, parce que l'on sait bien, parce
que l'on nous a déjà fait ce coup-là, parce que
l'on sait très bien où conduit la droite populiste qui s'en
est toujours allé fustiger les intellectuels, avant de les opprimer,
de les réprimer, de les supprimer. C'est bien le concept, le slogan du « pays réel » qui a tiré Jean Zay de sa prison de Riom pour l'assassiner. C'est le « pays réel » qui a inspiré Doriot, Laval, Pétain, et qui a inspiré, qui inspire encore ceux qui crient la haine aujourd'hui. Un homme politique responsable, un homme de la République, un homme républicain, un homme cultivé, un véritable républicain de la République, de la République réelle et non de la République légale, un humaniste n'appellera jamais à lui, n'utilisera jamais le concept de « pays réel ». Samedi 19 novembre 2005 - Paris - Nicolas Sarkozy : « Il y a trop de décalage entre le pays virtuel et le pays réel. » |
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20 novembre | |||||||||
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