Diégèse | |||||||||
mardi 15 août 2006 | 2006 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 2419 jours (41 x 59 jours) | et son auteur est en vie depuis 16872 jours (23 x 3 x 19 x 37 jours) | ||||||||
ce qui représente 14,3374% de la vie de l'auteur | |||||||||
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Est-ce qu'il faut que
j'aime
les personnages ? Est-ce que je dois les aimer ? Il ne me
semble pas que
ce soit une condition
pour pouvoir les inventer et pour pouvoir les
suivre
dans cette invention. Je peux ne pas les aimer. Je peux imaginer des
salauds,
des personnages sales, des personnages qui font des saletés et ne
pas les aimer, et ne pas vraiment les aimer. Je ne peux cependant jouer l'indifférence. |
Noëmie :
Gustav frappe
Mathieu violemment. Pendant quelques instants Mathieu regarde Gustav,
comme
incrédule. Il semble qu'il y ait aussi de la douleur, de la peine
dans son regard, de l'étonnement dans son regard et aussi un peu
de colère, de cette
colère qui fait partir ou qui fait riposter. Mathieu : tu es didascalienne, tu ne commentes pas un match de boxe. Noëmie : ne me mêlez pas à vos histoires. Je ne fais pas partie de la pièce. |
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après le texte | |||||||||
Mais je ne peux pas savoir et donc personne ne peut savoir si Gustav a vraiment frappé Mathieu. Mais cette phrase même n'a aucun sens puisqu'il ne s'est rien passé sinon la construction idéale, la construction par l'idéation d'un coup porté par un personnage sur un autre personnage, le coup d'un personnage qui, dans la tête d'un lecteur, la tète d'une lectrice, ne ressemble à aucun autre personnage, ne ressemble à personne et peut-être même ne ressemble à rien. | |||||||||
15 août | |||||||||
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Pas envie de commenter. | Aimez-vous les uns les autres. | Comme un mobile. | Sans rien à dire. | Comme un rêve de soda. | J'ai regardé longtemps les roues sur le ciel gris. |