C'est
donc la fin de la
séquence qui expulse, qui doit expulser du texte, de la fiction
de texte, la nostalgie par métaphore, la métaphore de la
vieillesse, l'odieuse métaphore, la métaphore. Il faudra
donc désormais être bien vigilant à ce que la métaphore
ne revienne pas, ne revienne plus, ne revienne jamais, ne revienne
jamais
plus. Alors la métaphore ne reviendra plus. Il n'y aura que de la
description, il n'y aura plus que du descriptif et du déclaratif.
Il n'y aura rien d'autre que cela et puis la pluie, qui n'est
jamais
métaphorique. |
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Noëmie
: être
des personnages qui meurent, des personnages mourant ne nous impose pas
moins d'être des personnages et pour cela de vivre et pour cela d'avoir
vécu et pour cela de vivre encore. Mais il n'y a rien,
n'est-ce
pas, que vous vouliez faire pour vivre. Il n'y a rien que vous
vouliez
faire vraiment pour être des personnages qui vivent et qui vivent
d'une façon non métaphorique. Il
n'y a rien que vous vouliez vraiment faire. Il faudrait pour cela
que
vous consentiez à aimer. |