Diégèse | |||||||||
vendredi 14 avril 2006 | 2006 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 2296 jours (23 x 7 x 41 jours) | et son auteur est en vie depuis 16749 jours (32 x 1861 jours) | ||||||||
ce qui représente 13,7083% de la vie de l'auteur | trois cent vingt-huit semaines d'écriture | ||||||||
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du
texte |
demain | |||||||
avant le texte | le texte | ||||||||
Et dehors ? Et le voyage ? Et l'ailleurs ? Et le temps qui passe ailleurs, dehors, à l'étranger, loin, loin après un voyage ? Quels seraient les événements, les événements véritables, les événements consignés dans les archives des médias, qui pourraient venir vers les personnages, venir avec les personnages ? Qu'est-ce qui serait cela ? Qu'est-ce qui donnerait cela et qui pourtant ne ferait pas des personnages des personnages d'archives, des personnages qui instantanément, par cette arrivée du temps des médias, des événements des médias, se mettraient à vieillir et deviendraient des personnages du passé ? Car pour les personnages, le temps ne passe pas, le temps ne doit pas passer, le temps est une illusion pour celui qui les crée et pour celui qui les regarde, le temps toujours trop long de celui qui les regarde. | Noëmie :
l'odeur des
épices, c'est l'orient et les trois personnages ont des souvenirs
d'orient. Pour Mathieu, ce sont des souvenirs de lectures, des
souvenirs
de livres, des souvenirs de récits de voyages, des voyages en orient
consignés dans des livres. Pour Gustav, ce sont des souvenirs de
promenade avec une femme qu'il tient par la main, ce sont des souvenir
de promenades répétitives, ce sont des souvenirs de répétition, ce sont ces scènes
tournées quelque part et il ne sait plus
s'il s'agissait d'un souk, s'il s'agissait d'une reconstitution, s'il
s'agissait
d'un décor mais ce n'est pas important car pour Gustav, l'Orient
est un décor. Pour Noëmie, ce sont des souvenirs à
venir,
ce sont des souvenirs qui viennent. Mathieu : tu vas ainsi occuper tout l'espace et aussi tout le temps, nous laisser dans les souvenirs pour te réserver ce qui vient, ce qui pourrait venir ? Gustav : Je ne sais plus qui je tenais par la main. Je trouve cela drôle, je ne trouve pas cela drôle. |
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après le texte | |||||||||
Et quel
serait sur le texte
le pouvoir d'une didascalie qui perdrait son pouvoir de dire ce qui se
passe, de donner sens, d'interpréter, de permettre d'interpréter
ce qui se passe, ce qui soit se passer, ce qui s'est passé ? À partir de quand, à partir de quoi, à partir de combien de lignes, à partir de combien de phrases ou de paragraphes, est-ce que la didascalie devient roman ? Et à partir de quand est-ce que la didascalienne deviendrait romancière ? Et quel serait le pouvoir d'une didascalienne qui deviendrait romancière ? Mais personne ne pense poser ce genre de questions aux personnages. |
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14 avril | |||||||||
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Superposer encore, ailleurs, des paysages sans souvenir aux souvenirs des paysages. | Je me rappelle avoir été aussi auparavant pendant un certain temps. | Tous les voyages des mages. | Toute cette attente, tous ces projets, ce n'était que pour passer quelques heures d'insomnie. | Une femme en rouge dont il aurait fallu tomber amoureux. | À moins que je renonce moi aussi à Venise. |