Diégèse | |||||||||
mardi 18 avril 2006 | 2006 | ||||||||
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du
texte |
demain | |||||||
avant le texte | le texte | ||||||||
Le texte semble tomber
dans
son oubli, dans son propre oubli et ce n'est pas une déchéance,
une déchéance textuelle. C'est juste l'oubli.
C'est peut-être que les matériaux, les matériaux printaniers donnent des pistes de rencontres, de rencontres trouvées et de rencontres perdues et que les personnages ne peuvent se rencontrer davantage qu'ils se sont rencontrés, dans le texte, sur la scène du texte. C'est qu'il y a le printemps et c'est qu'il y a la nuit. C'est qu'il y a la nuit et c'est qu'il y a le printemps et que cela ne concerne pas les personnages, ni le printemps, ni la nuit, ni rien de tout cela. |
Mathieu :
rappelle-toi ces
marches dans la ville la nuit.
Tu rentrais chez toi. Ce qui t'animait dans la nuit était un point
fixe, un point fixe dans la nuit.
Tu rentrais chez toi. Il n'y avait plus que cette destination. Il
n'y avait jamais eu que cette destination, que ce retour, car les
départs
étaient sans différence, étaient indifférents.
Ce qui te faisait sortir la nuit
n'était rien. Il fallait que tu rentres. Gustav : je ne me souviens pas. Noëmie : tu m'as rencontrée un soir alors que tu rentrais chez toi. Tu m'as regardée avec la tristesse que peut avoir un enfant, cette tristesse sans distraction aucune. Tu m'as regardée. Tu rentrais chez toi. Je t'ai suivi pour savoir où tu habitais. Je t'ai suivi comme on apprend à suivre dans les écoles de journalisme. Je t'ai suivi comme dans un reportage. Tu rentrais chez toi. Gustav : je ne me souviens pas. |
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après le texte | |||||||||
Mais il y
avait aussi la
critique politique. Il n'y avait pas que l'errance printanière. Il y avait aussi la
possibilité
de s'opposer au monde, de crier sur le monde, d'analyser le monde et
d'analyser
les médias qui crient sur le monde.
Il y avait cette possibilité-là, qui ne s'est pas épuisée.
Il y avait la possibilité de sortir dans le monde. Il y avait la
possibilité de sortir, de sortir des souvenirs, la possibilité
de ne pas laisser les personnages dans leur souvenir. Ce sera une autre fois. Je ne me souviendrai pas. |
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18 avril | |||||||||
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Les médias enfermés à clé dans le conclave de leur propre célébration. | L'éternité et la toute puissance. | Parfois près de la rue, une odeur peut encore subsister, violine et amusée. | Quand je rentre de la nuit, par deux fois, je m'accroche à l'invite grise d'un regard. | Je pensais déjà à toi et je scrutais ton absence avec violence. | Tu es comme un miroir flou et partiel. |