Diégèse | |||||||||
lundi 18 décembre 2006 | 2006 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 2544 jours (24 x 3 x 53 jours) | et son auteur est en vie depuis 16997 jours (23 x 739 jours) | ||||||||
ce qui représente 14,9673% de la vie de l'auteur | |||||||||
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du
texte |
demain | |||||||
avant le texte | le texte | ||||||||
Il faudra continuer. Les personnages pourront continuer. Les personnages pourront continuer tout seuls, sans moi, sans avoir besoin que je leur dise tous les jours, tous les jours et même plus précisément tous les matins, ce qu'ils doivent faire, ce qu'ils peuvent faire, ce qu'ils pourraient dire et comment se comporter les uns avec les autres et puis l'écrire, et puis commencer à l'écrire comme on consigne quelque chose dans un cahier d'inventaire. Mais ce serait la lecture qui ferait que les personnages se débrouilleraient sans moi. | Noëmie :
Mathieu se
tait et Gustav pleure. Il pleure doucement, silencieusement et puis il
lâche parfois de petits cris. Mathieu se tait. Il est entièrement
immobile. Son visage ne laisse voir aucune émotion particulière.
Son visage est sans aucune expression. Il est vivant mais il est comme
mort. Mathieu : retire ce que tu viens de dire. Noëmie : c'est une didascalie. C'est une indication de jeu. Mathieu : c'est un jugement. C'est plus qu'une didascalie. |
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après le texte | |||||||||
Il se passe bien quelque chose, mais ce quelque chose qui se passe, ce n'est que la concrétisation soudaine, tardive de ce qui se construit entre les personnages depuis de nombreuses semaines et même depuis de longues semaines. C'est ainsi. | |||||||||
18 décembre | |||||||||
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J'espère que ça ne lâche pas. | Je n'apprends rien, je n'enseigne rien, je témoigne. | Tu ne diras rien. | Des solitudes abasourdies. | Les souvenirs bruissent à la surface du crâne. | Je t'attends et je ne sais plus comment t'attendre. |