Diégèse


mercredi 20 décembre 2006




2006
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L'atelier du texte
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avant le texte
le texte
Je ne suis pas certain qu'en une année, qu'en une année entière, les personnages ont jamais connu le soleil, que les personnages ont jamais vécu le soleil, que les personnages ont jamais aimé le soleil et qu'il ait fait chaud, et qu'il ait fait vraiment chaud. Ils sont nés en hiver et je vais les quitter en hiver, comme si l'écriture était marquée par l'hiver, comme si l'écriture était vraiment marquée par l'hiver, et comme si la vie des personnages était marquée par l'hiver et comme si la vie était marquée par l'hiver.
Mathieu : mais ça ne sert à rien. Mais ça ne sert vraiment à rien. Mais ça ne sert à rien. Mais ça ne sert vraiment à rien.

Noëmie : encore.

Mathieu : ça ne sert à rien.

Noëmie : ça ne sert à rien.

Mathieu : ça ne sert vraiment à rien.

Noëmie : je ne sais pas comment je vais sortir. Je ne sais pas comment je serai quand je vais sortir. J'ai perdu le sens des rues. À donner le sens, à proposer le sens pendant toute une année, j'ai perdu tous les autres sens et c'est comme si j'avais perdu la vie et c'est comme si je devais revivre et c'est comme si je devais réinventer la vie.





après le texte
Il y aurait du désespoir. Ce serait le désespoir de la fiction et le désespoir de la fiction serait le désespoir de l'immortalité, serait le désespoir de l'absence de temps car il n'y a pas vraiment de temps pour les personnages, comme il n'y a pas vraiment de soleil, comme il n'y a pas vraiment de chaleur, comme il n'y a pas vraiment de solitude ou d' amour, comme il n'y a rien qui ne sert à rien, qui ne sert vraiment à rien.










20 décembre










2005 2004 2003 2002 2001 2000




La valeur du respect a été oubliée. L'utilité. Penser à toi. J'avais perdu le sens des rues. Le reste de la journée est blanc. Tu as perdu cette idée de soleil qui nous portait plus loin.