Diégèse | |||||||||
dimanche 23 juillet 2006 | 2006 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 2396 jours (22 x 599 jours) | et son auteur est en vie depuis 16849 jours (7 x 29 x 83 jours) | ||||||||
ce qui représente 14,2204% de la vie de l'auteur | deux mille quatre cent sept semaines de vie | ||||||||
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du
texte |
demain | |||||||
Séquence 29 | |||||||||
avant le texte | le texte | ||||||||
Je les ai abandonnés. Je ne sais plus qui ils sont, je ne sais plus vraiment ce qu'ils font et je ne suis presque plus capable de reproduire, de redonner, leur parole, de répéter ce qu'ils ont dit, ce qu'ils disent et je n'ai aucune idée de ce qu'ils voudraient bien dire, de ce qu'ils pourraient bien vouloir dire, eux, les personnages. | Noëmie
:
sortons. Nous
trouverons une rue. Nous prendrons cette rue, tout le long de cette rue,
toute
la rue en enfilade. Il y aura des menaces.
Il
y a des menaces dans les rues. Le
monde marque les menaces. Gustav : est-ce que l'on se rappellera la mort ? Noëmie : la mort n'existe pas. On ne peut pas se rappeler la mort. On sèche, on se dessèche, on prépare sans fin le soir mais qui sait si l'on meurt ? Gustav : je pourrais pleurer tranquille ? |
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après le texte | |||||||||
Quand je ne sais pas, quand je ne sais plus, quand je n'ai pas idée de ce que les personnages peuvent dire, pourraient dire, peuvent faire, pourraient faire, alors, quand c'est comme cela, quand c'est vraiment comme cela, alors, j'utilise les matériaux extraits des années précédentes, des autres années. J'utilise ces matériaux et je les laisse dire, et je les laisse faire et j'exerce à leur égard, presque, une écoute flottante. | |||||||||
23 juillet | |||||||||
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2005 | 2004 | 2003 | 2002 | 2001 | 2000 | |||
Comme le monde marque la menace, comme le monde marque les menaces. | Il me reste beaucoup de choses à rechercher. | Se rappeler la mort. | Je pourrais pleurer, tranquille. | Et je sèche, me dessèche, et prépare le soir. | Toute la rue en enfilade. |