Diégèse | |||||||||
mercredi 26 juillet 2006 | 2006 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 2399 jours (2399 est un nombre premier) | et son auteur est en vie depuis 16852 jours (22 x 11 x 383 jours) | ||||||||
ce qui représente 14,2357% de la vie de l'auteur | |||||||||
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du
texte |
demain | |||||||
avant le texte | le texte | ||||||||
Je
crois que j'ai
commencé à m'ennuyer, que j'ai déjà commencé
à m'ennuyer et que cela pourrait durer ou que cela pourrait
ne pas durer et qu'il pourrait y avoir une relance, que ça pourrait
se relancer, quand il fera moins chaud, s'il faisait moins chaud.
Au delà d'une certaine température, qui reste à définir, les personnages dorment ou font autre chose. |
Noëmie
: Mathieu
et
Gustav se regardent et éclatent de rire, tous les deux, ensemble.
Mathieu : pourquoi est-ce que tu nous fais rire ? Pourquoi est-ce que tu nous imposes de rire ? Noëmie : c'est évident. Il suffit de réfléchir. Il suffit de réfléchir un peu. Il suffit de réfléchir juste un peu. Mathieu : pourquoi ? Ce sont les chiens ? C'est la lenteur ? Noëmie : vous riez pour ne pas être ridicules. Vous riez pour indiquer que vous n'êtes pas dupes. Vous riez pour montrer que vous savez que vous pastichez Duras. |
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après le texte | |||||||||
Noëmie
est une
chienne
de garde, une vraie chienne de garde, de la bienséance, du correct
et elle veut protéger Gustav et Mathieu du ridicule, de leur ridicule,
de leur propre ridicule, et elle veut les protéger, et elle veut
se protéger aussi, elle veut protéger l'auteur, de ses influences,
de ses pauvres influences, de ses influences qui sont pauvres.
Mais cela n'a pas vraiment d'importance. Je ne m'ennuie pas. |
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26 juillet | |||||||||
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La ligne continue se brise soudain. | J'assigne à ces parties toutes les grandeurs. | Il n'y avait pas d'amusement. | Quand vais-je commencer à m'ennuyer ? | Les tesselles se mêlent aux souvenirs. | Mais je n'ai pas modifié mon voyage. |