Diégèse |
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mercredi
7 juin 2006 |
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2006 |
ce
travail est commencé
depuis 2350
jours (2 x 52 x 47 jours) |
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et
son auteur est en vie
depuis 16803
jours (32 x 1867 jours) |
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ce
qui représente 13,9856% de la vie de l'auteur |
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hier
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L'atelier
du
texte
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demain
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avant
le texte |
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le
texte |
Hier, Gustav
risquait le
début d'une typologie des rues et rejetait les rues de l'enfance
et les rues des rencontres amoureuses. Il rejetait ces rues pour leur
odeur,
à cause de leur odeur et c'est une nouveauté que l'odeur
intervienne, que ces odeurs interviennent ici dans le texte, dans le
film,
dans le texte imaginaire, dans le film imaginaire. Il faudrait que
Gustav
poursuive cette typologie, qu'il la pousse. Mais c'est imprévisible.
C'est parfois le texte qui pousse Gustav. |
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(Gustav)
Je
recommence.
Des rues. Vous enlevez les rues de l'enfance. Vous enlevez les rues des
rencontres amoureuses. Il vous reste des rues, n'importe quelles rues,
et vous prenez la première qui vous vient à l'esprit. Mais
je me demande pourquoi vous avez vidé la rue de ses passants, pourquoi
la rue de votre souvenir est déserte. Mais je me demande
pourquoi
vous n'avez pas pensé à la nuit, à la rue la nuit, la petite nuit,
l'accusée
du jour. Je me
demande pourquoi votre rue est triste, pourquoi votre
mémoire est triste. Mais vous ne pouvez pas me répondre.
Nous n'avons pas de conversation. Nous n'aurons pas de conversation. Il
n'y aura jamais que cette
douleur diffuse et vos rues tristes sous le jour. Il
n'y aura jamais que des rues tristes. |
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après
le
texte |
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C'est sans doute un
monologue
triste. c'est sans doute la tristesse qui anime le monologue. Je me
demande
dès lors dans quel but, dans quelle perspective, dans quel
objectif.
Je me demande dès lors ce que souhaite exprimer le personnage lorsqu'il
campe un décor de
rues tristes, lorsqu'il entraîne vers la
tristesse. Mais il n'y a je crois d'autre but que la vacuité. Il
s'agissait certainement de vider les rues, de les vider encore.
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7 juin |
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2000 |
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La
petite nuit, l'accusée du jour. |
L'erreur
n'est pas pure négation, mais privation. |
Ni
ce siècle, ni même le suivant. |
Je
voudrais voir tes yeux, il n'y a que la pluie. |
Nos
conversations soignent cette douleur diffuse. |
En
boucle il avance cependant, dans l'insensibilité. |