Diégèse |
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vendredi
9 juin 2006 |
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2006 |
ce
travail est commencé
depuis 2352
jours (24 x 3 x 72
jours) |
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et
son auteur est en vie
depuis 16805
jours (5 x 3361 jours) |
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ce
qui représente 13,9958% de la vie
de l'auteur |
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trois
cent
trente-six semaines d'écriture |
hier
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L'atelier
du
texte
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demain |
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avant
le texte |
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le
texte |
Obligé
d'écrire
le soir et non le matin, le
temps de l'écriture fait irruption dans
le texte, avant le texte. Car le processus est changé, le processus
est modifié, entièrement modifié. La fatigue du soir
remplace l'hébétude du matin et la voix qui écrit
est plus éraillée, plus consciente, plus trouble aussi et
donc moins claire, moins clairement dans l'écriture et la douceur
du soir se mêle au jour qui se termine, qui est terminé. Un
peu de solitude. |
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(Gustav).
Vous regardez
et il n'y a plus d'images, il n'y a plus de films et il n'y a même
plus d'écran car il n'y a aucun film, aucun film à voir,
aucun film à attendre. Il
n'y a plus d'images. Il n'y a pas d'images. La foule a encore déserté
les rues, les rues de votre mémoire, de votre mémoire triste,
déserté les rues de votre mémoire triste. La rue
est vide, la rue est vidée, ni blanche, ni noire et pas tranquille,
pas si tranquille. La
rue
est vide, dans l'intranquillité du vide. |
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après
le
texte |
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Et
pourtant le soir, l'écriture,
l'écriture du soir est plus rapide. Elle ne s'interrompt pas, elle
file, elle trace, elle parcourt le chemin qui reste
avant le sommeil.
Elle
vide les espaces vides de l'écriture pour les remplir, vite,
rapidement,
sans s'interrompre. L'écriture passe et repasse, refusant le lendemain,
l'idée du lendemain, la tranquillité d'un lendemain prévu. Et l'on ne sait plus rien
et je ne sais plus rien de l'écriture.
C'est le soir, c'est la nuit. |
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9 juin |
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2005 |
2004 |
2003 |
2002 |
2001 |
2000 |
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Une
succession rapide de scènes rapides. |
La
création, c'est justement l'imperfection et l'inachèvement. |
Une
image allongée d'un point éloigné de l'axe. |
Comme
une idée douce de connaître davantage. |
Tu
marques chaque adresse de la rue d'une de tes nonchalances. |
Le
dernier visiteur. |