Diégèse


lundi 12 juin 2006




2006
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avant le texte
le texte
Je ne sais pas comment Noëmie va tenir une semaine entière dans le patinage de l'absence d'événements, elle qui semble souffrir le plus de cette absence d'événements, de l'absence d'une histoire qui se déroulerait, qui la porterait, qui lui donnerait du sens et qui justifierait ses didascalies, les didascalies, ce pour quoi il paraît qu'elle a été engagée, ce pour quoi il paraît même, il paraîtrait même qu'elle a été appelée Noëmie.
(Noëmie) : vous pourriez sortir et vous pourriez aller beaucoup plus loin, encore beaucoup plus loin et oublier les rues, oublier vos rues, oublier. Vous connaissez la campagne, vous connaissez aussi la campagne. J'en suis certaine. Et vous connaissez donc ces collines pâles. Nous avons tous des collines pâles dans la mémoire. Elles ne prennent de sens, elles ne prennent vraiment leur sens qu'avec le sentiment amoureux, avec l'amour, avec notre amour, avec le commencement et avec la fin de nos amours. Et cela n'est pas toujours triste.





après le texte
Il fallait bien que Noëmie parle d'amour puisque Gustav a demandé de jeter les rues des rencontres amoureuses. Il fallait bien que Noëmie parle d'amour puisque les collines pâles sont le lieu de la mémoire amoureuse, non pas le lieu de la rencontre amoureuses, mais le lieu symbolique de l'amour, un symbole. Noëmie affirme que nous avons tous dans la mémoire des collines pâles. C'est curieux qu'elle puisse ainsi affirmer ces choses-là, à la manière d'une romancière plus qu'à la manière d'une didascalienne. Mais peut-être Noëmie deviendra-t-elle romancière...










cejour juin










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Regarder juin en face et prendre date. Je ne crois pas pouvoir sans témérité rechercher les fins de Dieu. L'ombre portée d'une illusion. Je sors un peu au milieu de la nuit. Je ne me souviens plus que de collines pâles. Il ne manque que la peur.