Diégèse |
|
|
|
lundi
12 juin 2006 |
|
|
|
|
|
2006 |
ce
travail est commencé
depuis 2355
jours (3 x 5 x 157 jours) |
|
et
son auteur est en vie
depuis 16808
jours (23 x 11 x 191 jours) |
|
ce
qui représente 14,0112% de la vie de l'auteur |
|
|
hier |
|
|
L'atelier
du
texte
|
demain
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
avant
le texte |
|
le
texte |
Je ne sais
pas comment Noëmie
va tenir une semaine
entière dans le patinage de l'absence d'événements,
elle qui semble souffrir le plus de cette absence d'événements,
de l'absence d'une histoire qui se déroulerait, qui la porterait,
qui lui donnerait du sens et qui justifierait ses didascalies, les
didascalies,
ce pour quoi il paraît qu'elle a été engagée,
ce pour quoi il paraît même, il paraîtrait même
qu'elle a été appelée Noëmie. |
|
(Noëmie) : vous pourriez
sortir et vous pourriez aller beaucoup plus loin, encore beaucoup plus
loin et oublier les rues, oublier vos rues, oublier. Vous connaissez la
campagne, vous connaissez aussi la campagne. J'en suis certaine. Et
vous
connaissez donc ces collines
pâles. Nous avons tous des
collines pâles dans la mémoire. Elles ne prennent de sens,
elles ne prennent vraiment leur sens qu'avec le sentiment amoureux,
avec
l'amour, avec notre amour, avec le commencement et
avec la fin de nos
amours. Et cela n'est
pas toujours
triste. |
|
|
|
|
|
après
le
texte |
|
Il fallait
bien que Noëmie
parle d'amour puisque Gustav a demandé de jeter les rues des rencontres
amoureuses. Il fallait bien que Noëmie parle d'amour puisque les
collines pâles sont le lieu de la mémoire amoureuse, non
pas le lieu de la rencontre amoureuses, mais le lieu symbolique de
l'amour,
un symbole. Noëmie affirme que nous avons tous dans la mémoire des collines pâles.
C'est curieux qu'elle puisse ainsi affirmer ces choses-là, à
la manière d'une romancière plus qu'à la manière
d'une didascalienne. Mais peut-être Noëmie deviendra-t-elle
romancière... |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
cejour juin |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2005 |
2004 |
2003 |
2002 |
2001 |
2000 |
|
|
|
|
Regarder
juin en face et prendre date. |
Je
ne crois pas pouvoir sans témérité rechercher les
fins de Dieu. |
L'ombre
portée d'une illusion. |
Je
sors un peu au milieu de la nuit. |
Je
ne me souviens plus que de collines pâles. |
Il
ne manque que la peur. |