Diégèse | |||||||||
lundi 6 novembre 2006 | 2006 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 2502 jours (2 x 32 x 139 jours) | et son auteur est en vie depuis 16955 jours (5 x 3391 jours) | ||||||||
ce qui représente 14,7567% de la vie de l'auteur | |||||||||
hier | L'atelier
du
texte |
demain | |||||||
avant le texte | le texte | ||||||||
Noëmie est passée à l'attaque. Elle interroge Gustav sur le sens de sa présence. C'est elle qui veut faire qu'il se passe quelque chose puisque ni Mathieu ni Gustav n'ont su s'y résoudre, ne peuvent s'y résoudre. Et c'est ainsi que le texte peut continuer. | Noëmie :
Noëmie
s'approche de Gustav. Tu ne parviendras pas à détourner l'attention
du spectateur. Tu dois me dire quel est le sens de ta présence sur
cette scène, quel est ton rôle, quel jeu tu joues. Mathieu : c'est stupide. Cette question est stupide et pas seulement parce qu'il n'y a pas de spectateurs. Gustav : mais il y a des spectateurs. Mais il y a plein de spectateurs. Mais il y avait plein de spectateurs. Noëmie : Gustav se tourne vers la salle et constate, et peut constater qu'il n'y a personne, qu'il n'y a plus personne. |
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après le texte | |||||||||
Les personnages vont
se
heurter, et ce n'est pas la première fois, à l'absurdité
de la posture fictionnelle. Le surgissement de la didascalie dans
un espace
textuel qui proclame se destiner à une scène, et avec la
didascalie, le surgissement de la scène elle-même et de la
présence ou de l'absence de spectateurs, détruit l'objet
fictionnel lui-même. Et c'est ce que j'ai compris depuis si longtemps. Et c'est ce que j'avais compris dès que j'ai eu vingt ans. |
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6 novembre | |||||||||
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Un ricanement méprisant. | La nature se laisse violer, tranquillement. | My love. | Les mots se dessinent juste devant moi. | Ce cri de l'amour qui n'en finit pas. | Le sombre qui ne dit pas ce qu'il faut faire. |