Diégèse


mardi 14 novembre 2006




2006
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L'atelier du texte
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avant le texte
le texte
Les personnages sont donc seuls, lâchés par l'auteur et par des spectateurs qui ne sont jamais venus, qui n'ont jamais été là, qui n'ont jamais été pris en compte dans une écriture qui ne disant rien, ne voulant rien dire, ne voulant strictement rien dire, accomplit jusqu'au bout sa propre prophétie et se borne à reprendre un vers chanté d'Aragon dans un poème pour Desnos.
Mathieu : de la poésie ou de la chanson, de la chanson ou de la chansonnette. Je me souviens de quelques vers d'Aragon chantés par Jean Ferrat. Quand je ne me souviens de rien, je ne me souviens que de ces vers car ils viennent de l'enfance, car ils viennent d'un choix de l'enfance, d'un choix unique de l'enfance. Je me souviens aussi du Sacre du Printemps dirigé par Bernstein.

Noëmie : je me souviens aussi d'une chanson, du refrain : raconte pas ta vie.

Mathieu : tu as raison. Heureux celui qui meurt d'aimer. Heureux, celui qui meurt d'aimer.

Noëmie : je suis une chose absolument une et entière.

Gustav : Descartes.






après le texte
C'est une séquence compliquée, c'est une séance de complication. Mathieu a essayé de sortir de son rôle, de se mettre sur le devant de la scène, de se mettre au devant de la scène, de prendre de la place, de prendre toute la place. C'est une séquence compliquée. Noëmie l'a taclé mais il serait injuste et il serait même bête de penser qu'elle le fait par jalousie, par animosité alors qu'elle ne le fait que pour un plus juste équilibre du texte.










14 novembre










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Il y a urgence à s'instruire. Je suis une chose absolument une et entière. Accomplir jusqu'au bout ta propre prophétie. Je suis au centre d'une histoire que je ne comprends pas. Comme si rien ne pouvait plus arriver que le malheur. Je ne vois que ma solitude sage.