Diégèse |
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samedi
7 octobre 2006 |
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2006 |
ce
travail est commencé
depuis 2472
jours (23 x 3 x 103
jours) |
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et
son auteur est en vie
depuis 16925 jours
(52 x 677 jours) |
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ce
qui représente 14,6056%
de la vie de l'auteur |
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hier
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L'atelier
du
texte
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demain
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avant
le texte |
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le
texte |
Je vais
relire ce qui est
déjà écrit de la séquence pour la terminer,
pour la terminer vraiment, pour lui donner une fin qui soit une fin,
qui
soit bien une fin, qui soit vraiment une fin. Car, sans vraiment y
insister,
les personnages parlent et les personnages se parlent et les
personnages
se parlent vraiment, véritablement et leur conversation
avance,
et peut à chaque ligne dénouer d'autres paroles. Rien ne
les oblige. Ce
sont des personnages délivrés des obligations
de la fiction. |
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Gustav : je
ne sais pas
de quoi tu parles. Si
j'aimais, je ne serais pas ici, je ne vous aurais pas engagés. Si
j'aimais, si je connaissais encore ce mot, si je pouvais encore le
reconnaître
dans ma pensée et puis le porter jusqu'à mes lèvres,
le mot aimer, si je pouvais encore, si j'avais jamais pu, alors, nous
ne
serions pas ici.
Mathieu : et
pourtant, il faudra bien essayer, il faudra bien essayer encore, encore
essayer. Il faudra bien. |
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après
le
texte |
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S'il est
question de l'amour
et si les personnages veulent disserter sur l'amour, vraiment,
sincèrement,
ils doivent alors s'y mettre avant la fin de la séquence, avant
la fin des séquences car, sinon, ils n'en diront rien, ils n'en diront
vraiment rien, vraiment
pas grand chose. |
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7 octobre |
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2005 |
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2003 |
2002 |
2001 |
2000 |
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Des
exactions historiques. |
Admettre
à la légère. |
Aimer. |
Tu
te rappelles bien les forteresses assassines. |
Mais
qui pensait alors à la guerre ? |
La
ville émue de reconnaître la nuit. |