Diégèse


dimanche 8 octobre 2006




2006
ce travail est commencé depuis 2473 jours (2473 est un nombre premier)
et son auteur est en vie depuis 16926 jours (2 x 3 x 7 x 13 x 31 jours)
ce qui représente 14,6107% de la vie de l'auteur
deux mille quatre cent dix-huit semaines de vie
hier

L'atelier du texte
demain
Séquence 40








avant le texte
le texte
Je devrais prendre le temps de relire les séquences précédentes. Il ne s'agit pas de la tentation d'écrire une histoire. Il ne s'agit pas de la tentation de donner un mouvement, la tentation de composer. Il s'agirait seulement de regarder plus précisément ce qui se dit, ce qui s'est écrit pendant ces semaines. Mais je ne vais pas prendre le temps de relire ce qui s'est écrit pendant ces quarante dernières semaines. Le temps n'est pas encore venu.
Gustav : je ne sais plus si j'ai envie de continuer, si j'ai envie de continuer à être là, à être là avec vous, à être là avec vous et à ne rien faire de votre présence, à ne rien faire de cette situation. Je ne sais plus si j'ai envie de partir, de rester, de voyager ou de ne pas voyager. Je ne sais plus ce qu'est la fatigue car la fatigue, c'est encore le désir. Je suis au delà de la fatigue. C'est au delà.





après le texte
Il y a pourtant plus de onze semaines encore jusqu'à ce que je libère les personnages, jusqu'à ce que je les laisse faire ce que les personnages font quand l'auteur ne les retient plus, ne les garde plus, ne les entoure plus de ses attentions littéraires, pesantes, insistantes et parfois maladroites. Qui sait ce que font les personnages quand ils ne sont plus, quand ils ne seront plus jamais convoqués à l'écriture et que leur lecture demeure tant incertaine ?










8 octobre










2005 2004 2003 2002 2001 2000




Une grande misère régressive. À la recherche de la similitude. Terminé. Détruite dans le souvenir de tremblement de terre. Et puis l'ivresse molle. Toi, que je ne connaissais pas hier.