Diégèse


samedi 14 octobre 2006




2006
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L'atelier du texte
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avant le texte
le texte
J'aime cette séquence, et, l'aimant, ce n'est pas plus facile de la terminer, ce n'est pas non plus vraiment difficile, c'est comme un peu plus de responsabilité, encore un peu plus de responsabilité dans l'écriture, dans cette écriture qui n'assume pas de responsabilité, d'autre responsabilité que de se faire chaque jour, que de s'écrire chaque jour et de rester dans un état non fini, comme des aquarelles qui resteraient humides, toujours humides, des aquarelles qui ne se contenteraient pas de l'idée de l'humidité, de l'impression de l'humidité.
Gustav : tu penses qu'il n'y a personne. C'est un pari. C'est risqué. Il y a peut-être autre chose que la nature et puis nous jouons avec Descartes, nous ne jouons pas avec Pascal. 

Mathieu : nous jouons ? Mais ce n'était pas un jeu. Tout à l'heure, ce n'était pas un jeu. Tout à l'heure, ce n'était pas un jeu, pas vraiment, pas encore. 

Noëmie: le soleil peut entrer. C'est un jeu.





après le texte
Les personnages commencent à changer de manières et je ne sais pas s'il s'agit de bonnes ou de mauvaises manières, et je ne sais rien des manières des personnages, et je ne sais rien, et je ne sais rien en général de ce temps de peu de mémoire qui pousse l'écriture et qui efface l'écriture à peine elle s'est écrite, comme une vie sans souvenir, comme la vie sans souvenir, comme la vie.










14 octobre










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Les bonnes manières de maintenant. ... et c'est sans que je coopère, souvent même malgré moi, que ces idées là sont produites. Le soleil peut entrer. Des aquarelles encore humides et quelques huiles vives. Le temps de ce peu de mémoire. Heureux de ce moment de vent avant le vent.