Diégèse | |||||||||
mercredi 25 octobre 2006 | 2006 | ||||||||
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du
texte |
demain | |||||||
avant le texte | le texte | ||||||||
Je crois me souvenir que les personnages parlaient de poétique mais au moment de reprendre leur texte, de reprendre le cours de leur texte, je ne peux me souvenir de ce qu'ils disent, de ce qu'ils disaient, de ce qu'ils voulaient dire. Et c'est une pause. C'est une pause dans la politique. C'est une pause dans leur manière de faire de la politique. | Mathieu
: tu ne fais pas
de la politique et tu ne fais pas de politique. Tu es seul. Tu es
seul
avec nous qui ne sommes ni un auditoire ni des électeurs. Nous
n'élisons
rien, nous ne demandons rien, nous ne jugeons pas, nous ne préférons
pas. Car il y a la question du choix dans la politique, il
y a le choix, il y a l'idée du choix et nous n'avons pas le choix
et nous n'avons aucun choix. Gustav : pas même le choix de souffrir ou de ne pas souffrir. Noëmie : ce sont certaines modalités confuses de la pensée. |
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après le texte | |||||||||
Je ne sais pas quel serait pour les personnages le danger très particulier d'appeler sur eux-mêmes des ouragans, des ouragans de mots, des ouragans politiques. Il n'y a aucun danger pour les personnages. Il n'y a jamais aucun danger. Ils partent ou ils restent et s'ils restent, ils ne sont pas vraiment en danger puisque le texte les supporte. Ils peuvent juste être un peu gênés, comme le lecteur, un peu gênés de ne rien éprouver. | |||||||||
25 octobre | |||||||||
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Il y a un danger très particulier à appeler sur soi les ouragans. | Certaines modalités confuses du penser. | Se réveiller. | Un peu gêné de ne rien éprouver. | Comme si nous ne savions pas. | Que c'est triste la liberté. |