Diégèse |
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vendredi
8 septembre 2006 |
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2006 |
ce
travail est commencé
depuis 2443
jours (37 x 349 jours) |
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et
son auteur est en vie
depuis 16896 jours
(29 x 3 x 11 jours) |
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ce
qui représente 14,4590%
de la vie de l'auteur |
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trois
cent
quarante-neuf semaines d'écriture |
hier
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L'atelier
du
texte
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demain
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avant
le texte |
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le
texte |
La
crainte, ce n'est pas de ne pas pouvoir écrire mais ce serait
de ne pas pouvoir arrêter d'écrire et le huis clos, ce huis
clos sartrien infernal, ce serait de devoir rester en écriture
éternellement
avec les mêmes personnages. Les
mots, le texte, ce qui fait texte, s'échappe en texte libre qui
ressasse toujours, quotidiennement que les rues de la ville se vident
et
que c'est une métaphore du vide amoureux, de l'amour vidé. |
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Mathieu :
nous sommes peut-être
comme les trois
lignes
d'un triangle, à la fois produits de la mathématique pure,
à la fois produits de l'imagination pure, imagination du regard,
imagination de l'esprit.
Gustav : mais
nous sommes
trois images complexes sur ces trois écrans. Nous
sommes des personnages habités d'images.
Noëmie : et
c'est ce que j'appelle imaginer.
Gustav :
Descartes.
Noëmie : j'aurais
bien
fini par le dire, que c'est Descartes, que la phrase est de Descartes.
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après
le
texte |
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Il n'y a donc pas à
craindre la fin du texte comme il n'y a rien à
craindre tant la
crainte n'est
que l'expression de la futilité d'une imagination
dévoyée, la crainte, c'est la fiction et c'est cela qui se
joue dans les images. |
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8 septembre |
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2005 |
2004 |
2003 |
2002 |
2001 |
2000 |
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La
crainte préhistorique de la fin des temps. |
... mais
je vois aussi en même temps, du regard de l'esprit, ces trois lignes
comme présentes, et c'est ce que j'appelle imaginer. |
Plus
rien. |
Toute
la ville inconnue se détruit dans la nuit. |
Ces
souvenirs de voyage que je ne te raconterai pas. |
C'est
de toi qu'il manque. |