Diégèse |
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dimanche
24 septembre 2006 |
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2006 |
ce
travail est commencé
depuis 2459
jours (2459 est un nombre premier) |
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et
son auteur est en vie
depuis 16912 jours
(24 x 7 x 151 jours) |
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ce
qui représente 14,5400%
de la vie de l'auteur |
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deux
mille
quatre cent seize semaines de vie |
hier
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L'atelier
du
texte
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demain
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Séquence
38 |
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avant
le texte |
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le
texte |
Il s'agit
donc de commencer
la 39ème séquence d'un texte qui ne fait qu'explorer avec
insistance des voies bien connues, des voies très balisées,
celles qui décrivent
les rapports ambigus entre la fiction et le réel, et la réalité,
qui n'est jamais réelle puisqu'elle est elle-même décrite,
mise en langage. Il y a aussi cette
cristallisation dans le personnage,
dans la figure du personnage. Et
les personnages disposés dans le texte explorent douloureusement,
avec une insistance douloureuse ce qui les sépare de l'avènement
d'une réalité, de l'avènement du réel comme
une grâce, en tant que grâce. |
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Noëmie : ce
n'était pas non plus sans raison que j'estimais que ce corps, que
par une sorte de droit spécial j'appelais mien, m'appartenait plus
qu'aucune autre chose.
Gustav : c'est
ton corps.
Mathieu : c'est
le corps du texte.
Gustav : j'aurais
dû
t'interdire par contrat d'user de jeux de mots. Cela aurait dû être
interdit.
Mathieu : tu as
peut-être
raison. Mais, c'est trop tard. Le contrat ne règle rien de tes rapports
avec le corps de Noëmie.
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après
le
texte |
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Ce n'est
peut-être
pas non plus en rapprochant leurs corps, en rapprochant leurs
commentaires
sur les corps, sur les corps des uns des autres, que le texte avancera
et qu'il se passera quelque chose. Je me rends compte
maintenant combien les commentateurs et moi même sommes attentifs,
sommes dans
l'attente qu'il se passe quelque chose comme si le bien
fondé
d'un texte, sa nécessité se trouvait dans l'événement,
dans l'événementiel, sa justification. Je veux sortir de là.
Je veux juste
sortir de là. |
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24 septembre |
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2005 |
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2001 |
2000 |
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Il
suffit d'un mot de trop. |
Ce
n'était pas non plus sans raison que j'estimais que ce corps, que
par une sorte de droit spécial j'appelais mien, m'appartenait plus
qu'aucune autre chose. |
Toi,
l'horoscope. |
Je
regarde le paysage comme je regarde la nuit. |
Décider
âprement de ne plus rien dire de l'amour déçu. |
Un
camion plein jusqu'au plafond des vieilleries dans lesquelles on habite. |