Diégèse


samedi 26 avril 2008




2008
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La littérature
La photographie
De Bhopal, les traces de l'empoisonnement ont disparu, presque complètement disparu.
Gustav Mathieu
Noëmie
D.
Il faut aller vite mais je ne sais pas aller vite. Je ne peux aller vite que seul. Accompagné, je suis lent. Je me souviens d'avoir été seul dans des villes, déjà, et je me hâtais seul dans les rues à la recherche d'un hôtel. Je me souviens d'une journée en particulier. Je me souviens qu'il y avait des conversations. Puis je pense à un autre jour et, quant à cette journée, qui a résonné de ces explications et de ces promesses non tenues, je n'en sais plus rien et je m'en moque. En fait, très vite, je ne m'en souviens plus.





Cela n'avance pas. Ce voyage ne sert peut-être à rien. Je me sens vieilli déjà par la trop grande abondance de lumière indienne, et peu importe que je ne comprenne pas l'infini de tes absences.



Je n'ai pas le temps de me rappeler. Chaque jour, je me dis seulement, encore un jour, encore une fois.







Mais il y a le printemps et ses vieux rythmes amoureux.






Le printemps ne sert à rien et les journées n'ont aucun rythme.










26 avril








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Encore un jour, encore une fois. Je n'ai pas le temps de me rappeler. Mais il y a le printemps. Et peu importe que je ne comprenne pas l'infini. Les vieux rythmes amoureux. Vieilli déjà par la trop grande abondance de lumière indienne. Et je me hâtais seul dans les rues à la recherche d'un hôtel. Quant à cette journée, qui a résonné de ces explications et de ces promesses non tenues, je n'en sais plus rien et je m'en moque.