Diégèse


mardi 30 décembre 2008




2008
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La littérature
La photographie
Les rues de Bordighera connaissent la couleur des peintres.
Gustav Mathieu
Noëmie
D.

J'ose espérer qu'il viendra difficilement à l'esprit des autres quoi que ce soit.



Tout peut devenir doute et même le temps qui passe. Regarde, plus personne ne semble croire à ces années qui passent. Mais le soir revient encore pour que je puisse repartir dans les rues de Bordighera.







Cependant, il ne faut pas laisser dériver le temps.


On peut même douter de son corps. Et ces mains elles-mêmes, et tout ce corps, mon corps, quelle raison pourrait-il y avoir de les nier ?






Cependant, il faut douter de son corps pour pouvoir imaginer ce que peut être l'esprit.






Mais on ne peut pas douter du texte. Même cette année qui s'achève et qui dit que le désespoir existe est devenue un texte, qui va s'arrêter et qui va continuer sous un autre forme, sous une forme infléchie et l'ailleurs du texte, sans doute, reprendra sa place.










30 décembre








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L'ailleurs du texte reprendra sa place. Plus personne ne semble croire à ces années qui passent. Ne pas laisser dériver le temps. J'ose espérer qu'il viendra difficilement à l'esprit des autres quoi que ce soit. Et ces mains elles-mêmes, et tout ce corps, mon corps, quelle raison pourrait-il y avoir de les nier ? Les rues de Bordighera. Le soir revient pour que je puisse repartir. Cette année qui s'achève et qui dit que le désespoir existe.