Diégèse


vendredi premier février 2008




2008
ce travail est commencé depuis 2954 jours (2 x 7 x 211 jours)
et son auteur est en vie depuis 17407 jours (132 x 103 jours)
ce qui représente 16,9702% de la vie de l'auteur
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La littérature
La photographie
En 1994, à Alessandria, on garde le souvenir d'une tempête, une destruction forte et tout s'est trouvé chamboulé. Je ne sais pas si les personnages vont se souvenir, eux aussi, de cette tempête, de cette inondation. Je ne sais jamais vraiment de quoi ils se souviennent.
Gustav Mathieu
Noëmie
D.





Ils sont à Alessandria.



Nous sommes à Alessandria.






C'est la même chose.



Ce n'est pas la même chose. tu es aussi à Alessandria. Tu es aussi là, avec nous, et tu peux même avoir le souvenir de la tempête de 1994 et des inondations.






Je ne sais pas de quoi tu parles. Je ne crois pas avoir le courage d'être avec vous à Alessandria.

C'est toujours le courage qui manque. C'est d'abord le courage qui manque pour aller et continuer tous les jours à marteler ces idées sinueuses. Le courage de considérer le passé ou le courage, plutôt le courage de considérer le souvenir.



C'est tous les jours comme ça. On pourrait sans doute penser autrement.














premier février








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C'est tous les jours comme ça. Le courage de considérer le passé ou le courage, plutôt le courage de considérer le souvenir. On pourrait sans doute penser autrement. Tout ce qui tombait sous le goût, ou l'odorat, ou la vue, ou le toucher, ou l'ouïe, a désormais changé. Un artiste allumait un à un les lampadaires. En 1994, à Alessandria, on garde le souvenir d'une tempête, une destruction forte et tout s'est trouvé chamboulé. C'est d'abord le courage qui manque pour aller et continuer tous les jours à marteler ces idées sinueuses. Je suis revenu pensif sans doute sur ma stérilité.