Diégèse


vendredi 22 février 2008




2008
ce travail est commencé depuis 2975 jours (52 x 7 x 17 jours)
et son auteur est en vie depuis 17428 jours (22 x 4357 jours)
ce qui représente 17,0702% de la vie de l'auteur
quatre cent vingt-cinq semaines d'écriture
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La littérature
La photographie
Plus les personnages approchent de Venise, plus Gustav se souvient, plus il semble se souvenir, plus il semblerait qu'il se souvienne. À moins que ce ne soit le texte, le texte lui-même qui se souvienne et qu'il n'y ait d'autres souvenirs, ces souvenirs admis comme certains, que le texte.
Gustav Mathieu
Noëmie
D.

Et la nuit vient de nouveau en espérant la nuit.






Et la nuit vient de nouveau.


L'endormissement ébahi de la nuit.








Dans la nuit ensuite, avec le sommeil qui parlera, qui s'agitera et qui dira ailleurs que la vie se passe sans que l'on y pense vraiment et qu'il faudrait voyager davantage, qu'il faut partir.
Je ne sais pas rêver plus intensément que les étoiles, et toutes ces années-lumière ne peuvent pas mesurer l'intensité de mon rêve, pourtant.









À Castelfranco, Venise est toute proche et loin déjà. Je peux encore l'éviter mais sa proximité a pesé tout le jour.
Et quand bien même ce serait encore possible.

Mais pourtant j'ai admis auparavant comme entièrement certaines et manifestes bien des choses dont cependant, ensuite, je me suis rendu compte qu'elles étaient douteuses.






Sur chacun des écrans passe le même message en boucle : René Descartes mis en examen.










22 février








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Et quand bien même ce serait encore possible. Sur chacun des écrans passe le même message en boucle : René Descartes mis en examen. Je ne sais pas rêver plus intensément que les étoiles, et toutes ces années-lumière ne peuvent pas mesurer l'intensité de mon rêve, pourtant. Mais pourtant j'ai admis auparavant comme entièrement certaines et manifestes bien des choses dont cependant, ensuite, je me suis rendu compte qu'elles étaient douteuses. L'endormissement ébahi de la nuit. À Castelfranco, Venise est toute proche et loin déjà. Je peux encore l'éviter mais sa proximité a pesé tout le jour. Dans la nuit ensuite, avec le sommeil qui parlera, qui s'agitera et qui dira ailleurs que la vie se passe sans que l'on y pense vraiment et qu'il faudrait voyager davantage, qu'il faut partir. Et la nuit vient de nouveau en espérant la nuit.