Diégèse


dimanche 27 janvier 2008




2008
ce travail est commencé depuis 2949 jours (3 x 983 jours)
et son auteur est en vie depuis 17402 jours (2 x 7 x 11 x 113 jours)
ce qui représente 16,9463% de la vie de l'auteur
deux mille quatre cent quatre-vingt-six semaines de vie
hier

L'atelier du texte
demain
le lieu sur Google-Earth






La littérature
La photographie
C'est le soir. C'est le soir à Asti. Les matériaux indiquent bien, semblent bien indiquer que c'est le soir à Asti. Il y a de la fatigue. Il y a de la douceur. C'est déjà écrit.
Gustav Mathieu
Noëmie
D.
Je ne sais pas pourquoi je suis si fatigué de ces jours de voyage, de petits voyages courts sur de petites collines d'Italie.





Il y a la fatigue, mais il n'y a pas que la fatigue. Il y a aussi tant de liberté donnée dans ces soirs sombres.



Mais ce soir de nuages m'embrume.

Ils sont sur une place d'Asti. Ils parlent de la fatigue. Il y a quelques personnes qui célèbrent la douceur du temps humide retrouvé.






J'aimerais comme eux, j'aimerais aller dans une ville italienne. Mais j'aimerais y aller seul, sans partage, sans partager et trouver la liberté donnée dans ces soirs sombres, dans des soirs embrumés.

Mais nous sommes à Asti. Tu es donc à Asti aussi. Être avec nous, c'est aussi être seul.













27 janvier








2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000


On ne vous avait rien dit. Aller dans une ville italienne, seul, sans partage, sans partager et trouver la liberté donnée dans ces soirs sombres, dans des soirs embrumés. Il faut alors proclamer avec lui qu'il n'y a pas de mort anonyme. Mais aussi, je suis encore, moi, le même qui imagine. Ce soir de nuages m'embrume. Je ne sais pas pourquoi je suis si fatigué de ces jours de voyage, de petits voyages courts sur de petites collines d'Italie. Il y avait tant de liberté donnée dans ces soirs sombres. Il y a quelques personnes qui célèbrent la douceur du temps humide retrouvé.