Diégèse |
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jeudi
31 janvier 2008 |
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2008 |
ce
travail est commencé
depuis 2953
jours (2953 est un nombre premier) |
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et
son auteur est en vie
depuis 17406
jours (2 x 32 x 967 jours) |
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ce
qui représente 16,9654% de la vie de l'auteur |
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hier |
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L'atelier
du
texte
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demain |
le
lieu sur Google-Earth
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La littérature |
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La photographie |
Ils
peuvent
désormais
se promener à Vigevano et même
sous l'allée couverte de la photographie. Ils peuvent se promener.
Ils peuvent se promener
vraiment. Pour les personnages, j'ai
envie de vacances et de vacances, de villes endormies. |
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Gustav |
Mathieu |
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Noëmie |
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D. |
Nous
venons avec
vous. |
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Nous
venons avec
vous. |
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Nous
allons
quitter un peu
les abords de la place, essayant d'imaginer un Piémont de Dolce
Vita, des scooters et des cafés avalés vite, debout, comme
en Italie dit-on. |
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Ils
restent
ensemble. Ils
ne joueront pas, ils ne joueront pas cette fois, le
grand mythe de la séparation. |
Il
n'y aurait
pourtant ni péril
ni réticence
de ma part à ce que nous nous séparions. |
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Mais dans
notre
volonté,
cette volonté réitérée de rester ensemble, il
y a quelque chose de l'espérance et il y a quelque chose du désespoir. |
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31 janvier |
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Vous
pouvez entrer. |
Les
personnages jouent et rejouent une séparation, jouent et rejouent
la séparation, le grand mythe de la séparation, cette séparation
qui n'a de sens, qui ne peut exister, qui contrairement à la cire
de Descartes, ne peut exister que si elle est approchée du souvenir,
des souvenirs, du feu désespéré du souvenir. |
Il
y a quelque chose de l'espérance et il y a quelque chose du désespoir.
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Il
faut avouer qu'elle demeure ; personne ne le nie, personne ne croit
autre
chose. |
Un
péril et une réticence. |
Je
me promène dans la ville, quittant peu les abords de la place, essayant
d'imaginer un Piémont de Dolce Vita, des scooters et des cafés
avalés vite, debout, comme en Italie dit-on. |
Je
me livre au jeu pour ne pas m'ennuyer davantage. |
J'ai
envie de vacances et de vacances, de villes endormies. |