La littérature
| La photographie
| Gustav
| Mathieu
| Noëmie
| D.
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Il doit bien y
avoir un
pont ferroviaire non loin de ces falaises. |
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Comment
pourrions-nous conjurer
l'angoisse de la journée, cette angoisse comme les volutes de
l'air chauffé
de cette journée sans
grâce ? |
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C'est désormais
la
nuit et c'est la
pleine
lune. |
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On peut voir
très
bien le pont
ferroviaire
qui enjambe la
rivière.
Il faut désormais, après le jour, conjurer l'angoisse de
la nuit. |
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Nous pourrions
compter.
Nous pourrions compter les mots, les phrases. Nous pourrions compter
les
artistes et chercher vainement, jusqu'à l'épuisement le
nom d'un peintre devenu très célèbre. |
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Nous ne
compterons pas.
Compter,
c'est compter les jours et c'est compter les nuits, c'est décompter
le temps, c'est décompter le temps qui reste, qui demeure le temps. |
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Et c'est donc admettre
que
nous ne sommes pas éternels. Cependant, aurions-nous été
plus parfaits si nous avions l'éternité ? |
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Je
reconnais sans peine que j'aurais été, en tant que j'ai le
statut d'un tout... Plus parfaite sans doute et cependant, pas plus
éternelle. |
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