Diégèse dimanche 13 juillet 2008


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2008

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La littérature
La photographie
Gustav
Mathieu
Noëmie
D.
Il doit bien y avoir un pont ferroviaire non loin de ces falaises.






Comment pourrions-nous conjurer l'angoisse de la journée, cette angoisse comme les volutes de l'air chauffé de cette journée sans grâce ?



C'est désormais la nuit et c'est la pleine lune.





On peut voir très bien le pont ferroviaire qui enjambe la rivière. Il faut désormais, après le jour, conjurer l'angoisse de la nuit.





Nous pourrions compter. Nous pourrions compter les mots, les phrases. Nous pourrions compter les artistes et chercher vainement, jusqu'à l'épuisement le nom d'un peintre devenu très célèbre.





Nous ne compterons pas. Compter, c'est compter les jours et c'est compter les nuits, c'est décompter le temps, c'est décompter le temps qui reste, qui demeure le temps.


Et c'est donc admettre que nous ne sommes pas éternels. Cependant, aurions-nous été plus parfaits si nous avions l'éternité ?






Je reconnais sans peine que j'aurais été, en tant que j'ai le statut d'un tout... Plus parfaite sans doute et cependant, pas plus éternelle.






13 juillet





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Air chauffé. Compter, c'est compter les jours et c'est compter les nuits, c'est décompter le temps, c'est décompter le temps qui reste, qui demeure le temps. Le nom d'un peintre devenu très célèbre. Je reconnais sans peine que j'aurais été, en tant que j'ai le statut d'un tout. C'est la pleine lune. Le pont ferroviaire enjambe la rivière. Conjurer l'angoisse de la journée. Sans grâce.