Diégèse


mercredi 25 juin 2008




2008
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La littérature
La photographie
Qu'est-ce qu'ils vont encore faire à Nort-sur-Erdre ?
Gustav Mathieu
Noëmie
D.

Je suis resté dans la fatigue. Je me suis promené, manquant m'évanouir parfois, comme si les masses de liquide de ma tête se déplaçaient soudain, laissant mon équilibre se remettre doucement. J'ai promené ma vie poussiéreuse, pleine de poussière, qui soudain se ramasse, qui soudain se contracte, en une seule douleur, en une seule douleur vive, une douleur ramassée.






La fatigue oblitère la puissance de vouloir. Puis le soleil revient.






Cela n'a pas d'importance. Il faudra bien qu'il se passe quelque chose.

Je pense à toi qui noues et qui dénoues, noué, nouant, sans arrêt. Tu avais décidé de jouer l'inconsolable.



Je ne sais pas ce qu'est la fatigue. Je pense que c'est parfois une consolation. Je pense qu'elle peut atténuer la douleur. Je sais qu'elle vient plus facilement avec le voyage et avec la mémoire. Et je n'ai plus de mémoire.














25 juin








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Cela n'a pas d'importance. Il faudra bien qu'il se passe quelque chose. Une vie poussiéreuse, pleine de poussière, qui soudain se ramasse, qui soudain se contracte, en une seule douleur, en une seule douleur vive, une douleur ramassée. La puissance de vouloir. Le soleil revient. Je pense à toi qui noues et qui dénoues, noué, nouant, sans arrêt. Tu avais décidé de jouer l'inconsolable. Je me suis promené, manquant m'évanouir parfois, comme si les masses de liquide de ma tête se déplaçaient soudain, laissant mon équilibre se remettre doucement.