Diégèse |
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mardi
6 mai 2008 |
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2008 |
ce
travail est commencé
depuis 3049 jours (3049 est un nombre premier) |
et
son auteur est en vie
depuis 17502 jours (2 x 3 x 2917 jours) |
ce qui représente 17,4209% de la vie de l'auteur |
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L'atelier du texte |
demain |
le
lieu sur Google-Earth |
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La littérature |
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La photographie |
Et
même dans le soleil, en Bretagne,
il y a de la brume. |
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Gustav
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Mathieu
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Noëmie |
D. |
C'est
pour cela. C'est juste pour cela. Comme
la nuit venait, je suis parti, impatient
de sortir, d'imaginer une autre vie où cela ne se passerait pas
de cette façon presque brutale, commandée, abrutie. Je
sais que j'arriverai j'arriverai
dans la nuit, incapable de distinguer, même la brume. Je vais
essayer de changer, d'acquérir
de nouvelles compétences de vie. |
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Et
je ne dois pas croire que peut-être les choses qui me manquent sont
plus difficiles à acquérir que celles qui sont déjà
en moi. |
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Des
mots. |
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Mais
il n'y a jamais que des mots. Que peut-il y avoir d'autre que des
mots ? |
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Il
y a autre chose que les mots. Il y a des événements qui
ne
sont pas uniquement des événements linguistiques. Il
peut même se passer quelque chose. Une promenade. Une rencontre
sur un chemin. Un salut, ce salut
qui déjoue la crainte,
la crainte obscure venue de l'enfance. |
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Et
puis après il n'y a que les mots. Je sais qu'il
y a de la solitude dans l'avenir. |
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6 mai |
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2001 |
2000 |
Il
y a de la solitude dans l'avenir. |
Il
peut même se passer quelque chose. |
Le
salut déjoue parfois la crainte, la crainte obscure venue de l'enfance.
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Et
je ne dois pas croire que peut-être les choses qui me manquent sont
plus difficiles à acquérir que celles qui sont déjà
en moi. |
Des
mots. |
J'arriverai
dans la nuit, incapable de distinguer, même la brume. |
Impatient
de sortir, d'imaginer une autre vie où cela ne se passerait pas
de cette façon presque brutale, commandée, abrutie. |
Comme
la nuit venait, je suis parti. |