Diégèse |
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dimanche
9 mars 2008 |
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2008 |
ce
travail est commencé
depuis 2991 jours
(3 x 997 jours) |
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et
son auteur est en vie
depuis 17444
jours (22 x 72 x 89 jours) |
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ce
qui représente 17,1463% de la vie de l'auteur |
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deux
mille quatre cent quatre-vingt-douze semaines de vie |
hier
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L'atelier
du
texte
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demain |
le
lieu sur Google-Earth
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La littérature |
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La photographie |
Les
personnages ont quitté
les abords endormis du palais consulaire de Gubbio. Si je sais parfaitement
où ils vont, puisque cela est décidé depuis six ans
exactement, je ne sais pas bien qui ils sont et d'où ils viennent. Je
n'ai pas encore tiré au clair leur véritable origine. Est-ce
qu'ils vont marcher longtemps, chacun seul, sans destination, ne se
destinant
à rien, à personne, sans aucun rendez-vous, sans public,
sans lecteur, sans spectateur ? Je
ne me rends pas bien compte. Je
décide de ne pas décider et puis je n'y pense plus et puis
je ne sais plus et puis je pense à autre chose. |
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Gustav |
Mathieu |
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Noëmie |
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D. |
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La
pureté de la chair. |
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Tu
n'atteindras jamais cette joie là, tu ne sauras pas sourire encore
et du mouvement de ton corps faire naître la grâce. |
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Je le sais. Je le sais parfaitement.
Je ne la cherche d'ailleurs pas. Je me contente de me déplacer avec
vous. Je me
déplace et savoure d'être ainsi déplacé, poli,
toujours si poli et chaque jour un peu plus transparent. |
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Il
n'y a pas de transparence. Il y a parfois un peu de suffisance, parfois
encore un peu d'insuffisance. |
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Nous pourrions juste
visiter
la ville. |
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9 mars |
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2001 |
2000 |
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Je
ne me rends pas bien compte. |
Est-ce
qu'ils vont marcher longtemps, chacun seul, sans destination, ne se
destinant
à rien, à personne, sans aucun rendez-vous, sans public,
sans lecteur, sans spectateur ? |
Je
décide de ne pas décider et puis je n'y pense plus et puis
je ne sais plus et puis je pense à autre chose. |
Je
n'ai pas encore tiré au clair leur véritable origine. |
La
pureté de la chair. |
J'ai
quitté les abords endormis du palais consulaire de Gubbio. |
Je
me déplace et savoure d'être ainsi déplacé,
poli, toujours si poli et chaque jour un peu plus transparent. |
Tu
n'atteindras jamais cette joie là, tu ne sauras pas sourire encore
et du mouvement de ton corps faire naître la grâce. |