Diégèse


vendredi 14 novembre 2008




2008
ce travail est commencé depuis 3241 jours (7 x 463 jours)
et son auteur est en vie depuis 17694 jours (2 x 32 x 983 jours)
ce qui représente 18,3169% de la vie de l'auteur
quatre cent soixante-trois semaine d'écriture
hier

L'atelier du texte
demain
le lieu sur Google-Earth






La littérature
La photographie
Termini Imerese, comme une fin de voyage.
Gustav Mathieu
Noëmie
D.

Tu pourrais regarder la montagne pour te souvenir.



J'y suis retourné hier, puisque c'était sur la route, puisque c'était presque sur la route. Je ne me suis souvenu de rien et quand je ne me souviens de rien, je ne me souviens que de ces vers car ils viennent de l'enfance, car ils viennent d'un choix de l'enfance, d'un choix unique de l'enfance.







J'ai froid. Ni la Sicile, ni Termini Imerese ne peuvent me réchauffer. Il y a le froid et les souvenirs perdus, comme si leur image recouvrait encore la ville.

C'est pour moi déjà vu et encore jamais vu. Je regarde en moi et je ne puis distinguer en moi aucune partie absolument une et entière. Je suis morcelé comme un texte morcelé.









C'est très curieux ce texte.










14 novembre








2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000


Absolument une et entière. Quand je ne me souviens de rien, je ne me souviens que de ces vers car ils viennent de l'enfance, car ils viennent d'un choix de l'enfance, d'un choix unique de l'enfance. J'y suis retourné hier, puisque c'était sur la route, puisque c'était presque sur la route. Je ne puis distinguer en moi aucune partie. Déjà vu. Ni la Sicile, ni Termini Imerese ne peuvent me réchauffer. C'est très curieux ce texte. Comme si leur image recouvrait encore la ville.