Diégèse |
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vendredi
10 octobre
2008 |
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2008 |
ce
travail est commencé
depuis 3206
jours (2 x 7 x 229 jours) |
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et
son auteur est en vie
depuis 17659
jours (17659 est un nombre premier) |
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ce
qui représente 18,1550% de la vie de l'auteur |
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quatre
cent cinquante-huit semaine d'écriture |
hier
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L'atelier
du
texte
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demain
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le
lieu sur Google-Earth
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La littérature |
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La photographie |
Istanbul comme ailleurs. |
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Gustav |
Mathieu |
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Noëmie |
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D. |
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Je
ne reconnais plus rien après tant de voyages et je ne connais plus
la couleur des villes orientales. Mais
peu importe, ta ville, grande et tumultueuse, bruisse autour de moi,
comme
si c'était bien ailleurs, sans aucune mesure avec ce que j'avais
pu imaginer. |
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Au
milieu des allées, je te regarde marcher, tu marches, je te regarde,
à la suite, un peu à distance. Ta marche est sans
doute ton acte
poétique. Tu es converti à la promenade. |
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Les
conversions ressemblent aux époques. Et les époques sont la
nostalgie de la façon dont il ne se passait rien avant. |
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Je marche dans les rues
de la ville orientale mais il
est certain que je suis réellement distinct de mon corps. |
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Moi aussi, j'ai,
d'un côté, une idée claire et distincte de moi-même
en tant que je suis seulement une chose pensante et non étendue
et, d'un autre côté, une idée distincte de ce corps
en tant qu'il est seulement une chose étendue et non pensante.
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Tu n'en
finiras jamais de
Descartes et il
faudrait pourtant que tu en termines pour ne plus être
distincte de ton corps, à jamais. |
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10 octobre |
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2004 |
2003 |
2002 |
2001 |
2000 |
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Il
est certain que je suis réellement distinct de mon corps. |
La
nostalgie de la façon dont il ne se passait rien avant. |
Les
conversions ressemblent aux époques. |
J'ai,
d'un côté, une idée claire et distincte de moi-même
en tant que je suis seulement une chose pensante et non étendue
et, d'un autre côté, une idée distincte de ce corps
en tant qu'il est seulement une chose étendue et non pensante. |
Ton
acte poétique. |
Je
ne reconnais plus rien après tant de voyages et je ne connais plus
la couleur des villes orientales. |
Au
milieu des allées, je te regarde marcher, tu marches, je te regarde,
à la suite, un peu à distance. |
Mais
peu importe, ta ville, grande et tumultueuse, bruisse autour de moi,
comme
si c'était bien ailleurs, sans aucune mesure avec ce que j'avais
pu imaginer. |