Diégèse |
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mercredi
22 octobre
2008 |
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2008 |
ce
travail est commencé
depuis 3218
jours (2 x 1609 jours) |
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et
son auteur est en vie
depuis 17671
jours (41 x 431 jours) |
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ce
qui représente 18,2106% de la vie de l'auteur |
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hier
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L'atelier
du
texte
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demain
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le
lieu sur Google-Earth
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La littérature |
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La photographie |
Erythrés
(Ερυθρές),
en Grèce, comme une promesse. |
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Gustav |
Mathieu |
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Noëmie |
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D. |
Et si nous
allions plus
au sud, de l'autre côté de la mer ? Si nous abandonnions
ces traces trop anciennes d'un voyage que nous aurions déjà
fait sans nous en souvenir, toujours ? |
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Il est vrai que nous
éprouvons
désormais toujours la même chose : un
peu de perte, des promenades seules, le corps qui se méprend et
qui ne dit plus rien. Il
est temps de changer de route, vraiment
temps et le temps dit cela aussi. |
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Le corps se méprend
mais nous avons cependant un corps, que nous promenons ainsi, avec ses
joies, rares, et ses douleurs. Je regarde la nature
et il
n'y a rien que cette nature m'enseigne plus expressément
sinon que j'ai un corps auquel il arrive du mal quand je sens de la
douleur. |
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Je n'en suis pas certain.
Parfois
j'ai faim et je n'ai pas faim, parfois j'ai soif et je n'ai pas soif et
mes douleurs sont de fausses douleurs. Et puis il faut rentrer. Le
vent souffle trop fort. |
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Nous allons
rentrer. Quand
le vent s'est levé, je n'ai pas compris tout de suite que la promenade
allait se durcir et devenir presque désagréable. |
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Nous nous
étions
interdit les métaphores. |
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Ce
n'est pas une métaphore.
C'est une prière
de paix et de pardon, d'apaisement. Tu
la connais, cette prière. |
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22 octobre |
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2000 |
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Or
il n'y a rien que cette nature m'enseigne plus expressément sinon
que j'ai un corps auquel il arrive du mal quand je sens de la douleur.
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Il
est temps, vraiment temps et le temps dit cela aussi. |
La
prière de paix et de pardon, d'apaisement. |
Parfois
j'ai faim et je n'ai pas faim, parfois j'ai soif et je n'ai pas soif et
mes douleurs sont de fausses douleurs. |
Tu
la connais. |
Plus
au sud, de l'autre côté de la mer. |
Un
peu de perte, des promenades seules, le corps qui se méprend et
qui ne dit plus rien, désormais. |
Quand
le vent s'est levé, je n'ai pas compris tout de suite que la promenade
allait se durcir et devenir presque désagréable. |