Diégèse


mercredi 22 octobre 2008




2008
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La littérature
La photographie
Erythrés (Ερυθρές), en Grèce, comme une promesse.
Gustav Mathieu
Noëmie
D.
Et si nous allions plus au sud, de l'autre côté de la mer ? Si nous abandonnions ces traces trop anciennes d'un voyage que nous aurions déjà fait sans nous en souvenir, toujours ?





Il est vrai que nous éprouvons désormais toujours la même chose : un peu de perte, des promenades seules, le corps qui se méprend et qui ne dit plus rien. Il est temps de changer de route, vraiment temps et le temps dit cela aussi.






Le corps se méprend mais nous avons cependant un corps, que nous promenons ainsi, avec ses joies, rares, et ses douleurs. Je regarde la nature et il n'y a rien que cette nature m'enseigne plus expressément sinon que j'ai un corps auquel il arrive du mal quand je sens de la douleur.

Je n'en suis pas certain. Parfois j'ai faim et je n'ai pas faim, parfois j'ai soif et je n'ai pas soif et mes douleurs sont de fausses douleurs. Et puis il faut rentrer. Le vent souffle trop fort.









Nous allons rentrer. Quand le vent s'est levé, je n'ai pas compris tout de suite que la promenade allait se durcir et devenir presque désagréable.

Nous nous étions interdit les métaphores.








Ce n'est pas une métaphore. C'est une prière de paix et de pardon, d'apaisement. Tu la connais, cette prière.
















22 octobre








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Or il n'y a rien que cette nature m'enseigne plus expressément sinon que j'ai un corps auquel il arrive du mal quand je sens de la douleur. Il est temps, vraiment temps et le temps dit cela aussi. La prière de paix et de pardon, d'apaisement. Parfois j'ai faim et je n'ai pas faim, parfois j'ai soif et je n'ai pas soif et mes douleurs sont de fausses douleurs. Tu la connais. Plus au sud, de l'autre côté de la mer. Un peu de perte, des promenades seules, le corps qui se méprend et qui ne dit plus rien, désormais. Quand le vent s'est levé, je n'ai pas compris tout de suite que la promenade allait se durcir et devenir presque désagréable.